mapage
croyance & voyance
Le 02/08/2016
Les visionnaires disparus " La manière de pratiquer la voyance par nos prédecesseurs"
L'arithmancie ou arithmomancie est une technique de divination basée sur les nombres de 1 à 9. Le plus souvent, il s'agit de transformer le prénom et le nom des gens en une suite de chiffres pour obtenir ce qu'on appelle le nombre d'expression, le nombre intime et le nombre de réalisation. Chacun de ces nombres est ensuite analysé. Les origines de l'arithmancie semblent remonter à plus de 2000 ans, développées par les pythagoriciens. Les personnes pratiquant l'arithmancie sont appelées des arithmanciens.Il est dit que l'Alphabet de Tripoli fut inventé en 1350 par Septimus Tripoli. Ce procédé reste simple et c'est le seul existant en Arithmancie pour transformer les lettres en chiffres.L'alphabet de Tripoli 1 2 3 4 5 6 7 8 9 A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z.Le Nombre d'Expression fait partie de la base de l'Arithmancie, il est la synthèse des consonnes et des voyelles donc la synthèse de la motivation de la personnalité. Il est supposé représenter le profil psychologique propre à chacun, le portrait véritable de l’être humain dans sa globalité.Ce Nombre contiendrait l'expression des grands traits de notre caractère, notre façon d’agir et l’influence que l'on aurait sur notre entourage, nos aptitudes à surmonter les défis et réaliser notre but.La théorie de l'arithmancie dit que le Nombre d'Expression peut être libre de toutes tensions et nous permettre de remplir notre mission, et qu’en numérologie, il est un des nombres les plus importants car il nous individualise, il influence fortement ce que nous devons être ou faire et la façon dont nous le ferons.Il se peut toutefois que la description ou l’interprétation de votre nombre d’expression vienne en contradiction avec celle de votre prénom et de votre nom de famille.C’est que la numérologie est une chose complexe et pleine de subtilités; il faut retenir que votre prénom et votre nom sont censés dévoiler votre potentiel, tandis que la combinaison des deux est plutôt supposée vous faire découvrir votre façon d’agir et d’être.C’est que la numérologie est une chose complexe et pleine de subtilités; il faut retenir que votre prénom et votre nom sont censés dévoiler votre potentiel, tandis que la combinaison des deux est plutôt supposée vous faire découvrir votre façon d’agir et d’être.S E P T I M U S-1+5+7+2+9+4+3+1 = '''32 ( 3 + 2 = 5)''T R I P O L I-2+9+9+7+6+3+9 = '''45 ( 4 + 5 = 9)'''/9 + 5 = 14 (1 + 4 = 5) Le Nombre d'Expression de Septimus Tripoli est donc le 5.À l'inverse du nombre intime, le nombre de réalisation se veut la face visible d'un individu. Il s'agit cette fois de prendre en compte les consonnes de notre exemple.P Y T H A G O R E-7 + 2+8 + 7 + 9 = 33 ⇒ 6.Avec trois chiffres, il est maintenant possible d'interpréter les traits de caractères de l'individu choisi. Il est possible de suivre une théorie dite de Pythagore comme quoi chaque chiffre aurait un sens unique qui permettrait la compréhension de toute chose. Plusieurs théories existent sur le sujet.
La numérologie est un ensemble de croyances et de pratiques fondées sur l'attribution de propriétés à des nombres, propriétés variables selon le contexte (dépendant par exemple de la source alphabétique d'un mot, latin, grec, copte, hébreu, etc.). La numérologie est une pseudo-science.L'une des origines de la numérologie serait la gématrie, technique herméneutique traditionnelle dans le judaïsme et la Kabbale. Une autre serait l'arithmancie pythagoricienne.Chaque lettre est représentée par une valeur numérique, indiquant ce que les numérologues appellent sa fréquence vibratoire.Dans l'alphabet francophone, il y a donc 26 lettres auxquelles on peut donner une valeur.On distingue deux grandes catégories de numérologies:Numérologies primaires ou traditionnelles:la plus commune, traditionnelle occidentale latine : la numérologie à neuf chiffres ou arithmancie.la numérologie à 22 nombres découle de l'attribution numérale des séphiroth (chemin de la Kabbale).Les critiques de la numérologie découlent de ces postulats: l'immense majorité des alphabets n'utilise pas 26 lettres;la numérologie suppose que le lecteur travaille en base décimale alors que d'autres systèmes de numérotation sont possibles (bases 2, 8, 12, 16, 26, 60, ou tout autre nombre entier positif).En effet, pour être scientifique,un résultat doit être repro ductible indépendamment de la mesure, de la base utilisée...De plus, la "fréquence vibratoire" d'une lettre n'a pas de sens.Les calculs en numérologie sont basés, sur le principe de la réduction théosophique. On remplace chaque lettre du mot ou de la phrase voulue, par un nombre.Pour cela,on utilise un tableau (tableau des neuf nombres ou alphabet de Tripoli).On additionne ensuite les nombres pour obtenir un total.Si celui-ci est supérieur à 9, on additionne les chiffres qui le composent et on répète l'opération jusqu'à obtenir un nombre entre 1 et 9 (exemple : 23 → 2 + 3 = 5).D'autre part, la numérologie fonctionne sur la base de l'alphabet, elle met en évidence l'importance de l'utilisation des lettres en collaboration avec les nombres.1 2 3 4 5 6 7 8 9 A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z-.Le nom complet, prénom(s) et nom de famille, réduit à un chiffre de 1 à 9, définit le nombre d’expression qui représente le caractère d'une personne.Le (ou les) prénom(s) donne (nt) le nombre actif qui serait le signe de l'évolution personnelle.Le nom fournit le nombre héréditaire.Les consonnes du nom complet forment le nombre de réalisation. Les voyelles du nom complet forment l'élan spirituel ou nombre d'aspiration,il est ce que désire l'âme, le nombre intime.L'initiale du prénom est une des bases fondamenta les de la personnalité,elle est appelée, la pierre angulaire.La date de naissance permet d’accéder au chemin de vie révélant la destinée d'une personne.Le(les) nombre(s) manquant(s) est le nombre qui n'est pas représenté dans le nombre d'expression, celui qui n'est pas donné d'emblée et qu'il faudra acquérir par l'apprentissage et l'expérience de la vie.En additionnant le nombre d'expression et le chemin de vie, on obtient le nombre unique ou nombre de vie.Variante : En numérologie récursive, on écrit la somme première en toutes lettres, puis on réduit les mots obtenus (exemple : David → 4 + 1 + 4 + 9 + 4 = 22 → vingt-deux → 4 + 9 + 5 + 7 + 2 + 4 + 5 + 3 + 6 = 45 puis 4 + 5 = 9 → le nombre actif de David est 9). Ainsi la même personne, selon que le numé rologue soit anglophone ou francophone, n'aura pas les mêmes nombres.Le chiffre 1, moi.Le chiffre 2,le couple.Le chiffre 3,la famille.Le chiffre 4,les parents.Le chiffre 5,nous.Le chiffre 6,vous.Le chiffre 7,les autres.Le chiffre 8,l'entourage.Le chiffre 9,le monde..
L'Astragalomancie (du grec astragatos signifiant osselet et mantéia, divination) est un art de la divination par les dés.Dans l'antiquité et au Moyen Âge, on jetait au hasard des dés ou osselets marqués des lettres de l'alphabet. À partir des lettres que l'on obtenait, on formait une réponse à la question posée. Cette divination est aussi appelée cubomancie.
L'astrologie est un ensemble de traditions et de croyances qui soutiennent que la position des planètes dans le système solaire ou des constellations, visibles dans le ciel dans certaines directions, à certaines dates ou à certaines heures, apporte des informations permettant d'analyser ou de prédire des événements humains, collectifs ou individuels.L'usage populaire du terme astrologie renvoie généralement à l'astro logie occidentale, à laquelle le présent article est consacré. Ses versions populaires sont les horoscopes des revues ou les affinités des signes du zodiaque.Si elles sont généralement considérées comme des échos lointains et déformés de l'astrologie historique, elles en restent la manifestation et l'expression la plus répandue.Le mot « astrologie » vient du grec αστρολογία, de άστρον, astron, (« étoile ») et λόγος (logos), dont la signification est liée à la notion de « discours » (λογία est un suffixe désignant d'une manière générale une discipline ou une matière d'enseignement). Étymologiquement, l'astrologie est donc le « discours sur les astres » : elle s'intéresse principalement au soleil et aux planètes du système solaire et, dans une moindre mesure, aux étoiles (Spica, Antarès, Regulus, par exemple) et aux nébulosités (Andromède), appelés astres fixes ou étoiles fixes.Il existe un grand nombre de pratiques astrologiques différentes, mais certaines constantes se dégagent :L'astrologie est l'étude des relations supposées entre les affaires terrestres et les phénomènes célestes en général.Plus précisément, elle repose sur 4 cycles principaux et leurs applications analogiques : le jour (astronomiquement : la rotation de la Terre sur elle-même).le mois (astronomiquement : le cycle soli-lunaire).l'année (astronomiquement : la rotation de la Terre autour du Soleil).la « grande année » (astronomiquement : le cycle de la précession des équinoxes, d'une durée d'environ 25 800 ans).À partir de ces cycles, ont été mises au point diverses techniques, dont les principales utilisent-la position des planètes, des luminaires (Soleil et Lune), des comètes et des astéroïdes (depuis leur découverte au XIXe siècle):sur (ou autour de) l'écliptique,un indicateur de leur trajectoire apparente dans le ciel, et/ou sur l'arrière-plan des étoiles et/ou des constellations,zodiacales et/ou autres.par rapport aux autres (planètes, luminaires, etc.), en prêtant une attention particulière aux angles formés (les aspects : conjonction (0⁰) et opposition (180⁰), angles divers (carrés (90⁰), trigones (120⁰), quintiles (72⁰, soit un cinquième de cercle) depuis Kepler, etc.)dans le ciel local ( l'horizon, au zénith et au nadir) dont le découpage est utilisé de diverses manières (systèmes des maisons astrologiques), et dont l'application la plus connue est l'ascendant.Les cycles de ces corps célestes et de certains axes (axe des éclipses, axes des équinoxes et des solstices, essentiellement),cycles régulateurs de la vie sur terre : cycles du Soleil, de la Lune ; cycles simples de Mercure, Vénus, Mars (presque 2 ans), Jupiter (12 ans), Saturne (29 ans) ; cycle de la précession des Nœuds Lunaires (également appelé Axe du Dragon, ou Tête et Queue du Dragon) (18,6 ans) ; cycles simples des planètes transaturniennes et des corps transaturniens : Chiron (50 ans),Uranus (84 ans), Neptune (165 ans), Pluton (246 ans);cycles des nouveaux corps découverts aux confins de notre système solaire, dits objets transneptuniens ou TNO, orbitant dans la Ceinture de Kuiper : Varuna, Ixion, Quaoar, Orcus, Hauméa, Makémaké, etc. ; ou croisant au large de la Ceinture de Kuiper, dans la Falaise de Kuiper : Eris (557 ans), Sedna (durée du cycle estimée de 10 500 à 12 000 ans), etc ; cycles des systèmes doubles ou triples, marquant des périodes plus ou moins longues, à l'image du cycle soli-lunaire : cycle Jupiter-Saturne (20 ans) 9 (cycle parfois appelé cycle de la Grande Conjonction (en), et traditionnellement associé au passage des décennies) ; cycle Uranus-Neptune (170 ans) ; cycle Neptune-Pluton (495 ans)10 ; ères dites astrologiques (s'étendant sur des millénaires : 2160 ans environ);grand cycle de la précession des équinoxes ("Grande Année") (s'étendant "actuellement" sur 25 760 ans, soit 26 000 ans environ);cycles encore plus longs : cycle de la variation de l'obliquité (inclinaison de l'équateur sur l'écliptique) (41 000 ans), cycle de la variation de l'excentricité de l'orbite terrestre (413 000 ans, plus une composante qui fluctue entre 95 000 et 125 000 ans) ; avec la précession des équinoxes, ces 3 paramètres (dits Paramètres de Milanković) interviennent dans les variations climatiques planétaires naturelles à long terme : périodes glaciaires et réchauffements interglaciaires) ; ces cycles longs sont donc de la plus haute importance pour la survie des civilisations,qui ont donc tout intérêt à en tenir compte.Dans la pratique astrologique concrète, de nombreux éléments sont utilisés.Ces éléments sont principalement:les planètes (incluant les luminaires et les planétoïdes) (Soleil, Lune, Mercure, Venus, Mars, Jupiter, Saturne, Chiron, Uranus, Neptune, Pluton, etc.) les étoiles fixes (principalement : Algol, les Pléiades, Aldébaran, Rigel, Capella, Sirius, Procyon, Régulus, Spica, Arturus, Antarès, Véga, Altaïr, Fomalhaut, Achernar) ; les points fictifs (nœuds Nord et Sud de la Lune, Lune Noire, queue de la Lune Noire, nœuds des planètes, Soleil Noir, part de fortune et autres parts, vertex, etc.) ; les signes du zodiaque tropical (au nombre de 12) (Bélier, Taureau, Gémeaux, Cancer, Lion, Vierge, Balance, Scorpion, Sagittaire, Capricorne, Verseau, Poissons) ; les constellations du zodiaque (en astrologie sidérale) ; les demeures de la Lune (27 Nakshatra, en astrologie védique ; 27 Xiu, en astrologie chinoise ; 28 jours lunaires, en astrologie arabe) ; les degrés symboliques du zodiaque tropical (au nombre de 360) ; les axes de l'horizon et du méridien (relativement à la position géogra phique) ; les maisons (numérotées de 1 à 12) (exemple : la maison 6) ; les cuspides des maisons (principalement : l'ascendant, le descendant, le milieu du ciel, le fond du ciel) ; les éléments (quadruplicité : Feu, Air, Terre, Eau) ; les modes (triplicité : cardinal, fixe, mutable) ; les aspects en longitude (aspects majeurs : conjonction, opposition, trigone, carré, sextile ; aspects mineurs : quintile, semi-sextile, quinconce, octile, sesqui-carré, novile, etc.) ; les aspects en latitude (parallèle de déclinaison et contre-parallèle) ; les aspects applicants ou séparants (c'est-à-dire qui se trouvent en phase d'application ou de séparation) ; les planètes rétrogrades (c'est-à-dire qui se trouvent en phase de rétrogradation) ; les mi-points.À ceci s'ajoutent les significations des diverses interactions de ces éléments :les planètes et points fictifs en signes (exemples : Mercure en Vierge ; nœud Sud en Vierge) ; les planètes et points fictifs en maisons (exemple : Mercure en maison 6 ; nœud Sud en maison 6) ; les cuspides des maisons en signe (exemples : ascendant Vierge ; maison 6 en Vierge) ; les signes interceptés et les maisons liées les maîtrises planétaires (exemple : Mercure est considéré comme étant maître des Gémeaux et de la Vierge) ; les réceptions mutuelles entre des planètes en signes ; les aspects entre planètes (exemple : Mercure opposé à Neptune) ; les planètes isolées (c'est-à-dire qui ne forment aucun aspect majeur) ; les configurations d'aspects (amas, stellium, grand trigone ou triangle majeur, triangle mineur, cerf-volant, yod ou « doigt du ciel », boomerang, bateau ou tente, maison, étoile de David, étoile à 5 branches, grand carré ou croix cosmique, T-carré, rectangle mystique, autres rectangles) ; les formes générales de répartition des planètes dans le thème astral (coin ou grappe, bol ou hémisphère, éventail, seau ou entonnoir, balançoire, trépied ou extension, croix, locomotive, éclaboussure) ; les thèmes harmoniques.À ceci s'ajoutent enfin, pour l'astrologie dite prédictive :les transits planétaires (exemple : Neptune en transit sur Mercure natal en Vierge) ; les progressions (directions symboliques, directions primaires, directions secondaires, thèmes progressés, révolutions solaires, etc.) ; les éclipses du Soleil et celles de la Lune ; les passages de comètes.
La bibliomancie (du grec βιϐλία [biblia] : livre et μαντεία [manteia] : divination) est une pratique divinatoire consistant à ouvrir au hasard un écrit (livre sacré, recueil de poésie, etc.) et à tirer de la lecture d'un passage également choisi au hasard une prédiction ou une décision. Lorsque le livre choisi est un recueil de poésies, ce procédé est parfois appelé stichomancie (du grec ςτιχος [stichos] : vers) ou, plus rarement, rhapsodomancie (du grec ῥαψῳδός [rhapsōdos] : (récitation).On qualifie souvent de bibliomancie des techniques proches, telles que les sortes homericœ (sorts homériques) et les sortes virgilianœ (sorts Virgiliens) de l'antiquité, les Sortes Sanc torum (sorts des saints) du monde chrétien, le Fal (bonne parole) des musulmans de Perse, etc.Les termes de bibliomancie, ou de stichomancie lorsque le texte est en vers, recouvrent diverses pratiques qui ont comme point commun le fait que la lecture au hasard d'un fragment de texte, sacré ou profane, apporte la réponse à une question ou décide d'une action. Ces pratiques remontent à l'antiquité et se sont perpétuées jusqu'à nos jours sous des formes diverses.« Cette manière de connaitre l'avenir, ou de s'instruire de la volonté du Ciel, a sans doute tiré son origine de l'usage où étaient la plupart des prêtres des Oracles de répondre en vers à ceux qui les consultaient ; elle a régné longtemps dans le paganisme, chez les Grecs comme chez les Romains, d'où il semble qu'elle a passé aux Chrétiens parmi lesquels elle s'est conservée pendant une longue suite de siècles. »L'antiquité avait recours à l'usage des « sorts homériques » (sortes homericœ) ou des « sorts Virgiliens » (sortes virgilianœ), procédé consistant à choisir au hasard un passage d'un des poèmes d'Homère ou de Virgile et de tirer de l'interprétation d'un vers la réponse à la question posée. Cette stichomancie était fréquemment utilisée durant l'Empire romain comme en témoigne ou au IVe siècle Saint Augustin :« Puisqu’il arrive souvent, disait Vindicien, qu’en ouvrant à l’aven ture le livre d’un poète avec l’intention d’y trouver quelque lumière dont on a besoin, on tombe sur tel vers qui s’accorde merveilleusement avec ce que l’on y cherche, bien qu’en le composant ce poète eût, sans doute, tout autre chose dans l’esprit, il ne faut pas s’étonner si, poussé par quelque instinct secret qui le maîtrise et sans même savoir ce qui se passe en lui, par pur hasard enfin et non par sa propre science, les réponses d’un homme s’accordent quelquefois avec les actions et les aventures d’un autre hom me qui vient l’interroger. »Au sujet des sortes homericœ et des sortes virgilianœ, Alfred Maury avance que « Ce mode de consultation de l'avenir était un reste de celui que les Hébreux appelaient Bath-Col. ». Or, dans le Talmud, le Bath-Kol (fille de la joie, en Hébreu: בּת קול) n'est pas un texte mais une voix céleste qui transmet la volonté divine. Dans la pratique, il s'agit en général d'une voix entendue au hasard disant un texte ayant une relation avec un évènement en cours. C'est une manifestation de ce type qui est à l'origine de la conversion de saint-Augustin en 386.Dans se Confessions il raconte, qu'alors qu'il était plongé dans une profonde affliction sous un figuier, il entendit une voix juvénile qui chantonnait « prends lis, prends lis ». Il y vit un mes sage : « Je réprimai l’essor de mes larmes, et je me levai, et ne vis plus là qu’un ordre divin d’ouvrir le livre de l’Apôtre, et de lire le premier chapitre venu. »Collin de Plancy indique, sans préciser ses sources, que ce terme recouvrait également une pratique très différente : on plaçait un livre sur le plateau d'une balance et un suspect sur l'autre plateau. S'il était plus lourd que le livre, il était déclaré sorcier ou magicien.
La cafédomancie est la tentative de lire l'avenir dans le marc de café.L'origine exacte de cette pratique est incertaine, mais il semblerait qu'elle soit arrivée jusqu'en Europe par la Perse, via l'Égypte et la Turquie. Des harems à la cour des Tsars, cette pratique a connu le plus grand succès.Le café bu (on aura pris soin d'en laisser quelques gouttes pour que la tasse reste légèrement humidifiée), on pose la soucoupe sur la tasse comme un couvercle et on retourne l'ensemble. Il faut ensuite patienter trois minutes avant d'enlever la tasse. Soulevez la tasse, et posez-la (toujours en position renversée) sur la serviette blanche et ceci autant de fois que des marques se dessinent. Le principe consiste ensuite à interpréter les figures que l'on discerne parmi les marques.Autrefois, on utilisait de petites coupelles de porcelaine sans anses, ni décors.Pour terminer une séance de cafédomancie,il est d'usage de formuler un vœu tout en pressant légèrement l'index de la main gauche sur le fond de la tasse.
La cartomancie est un art divinatoire utilisant le tirage des cartes : divination par les cartes ou carto-mancie. Les cartomanciens sont parfois appelés « diseurs de bonne aventure ».On trouve des traces de la cartomancie dès le XVe siècle en Espagne1 et dès le XVIe siècle en Italie : il serait cité par Pic de la Mirandole2 et surtout en 1540 par Francesco Marcolini dans Le sorti intitolate giardino d’i pensieri3 qui utilise des cartes et un livre d'oracles. En Espagne encore en 1556, Martin de Azpilcueta est l'auteur du Compendio del Manual de Confessores où il condamne clairement la divination en utilisant des cartes.La cartomancie au siècle des Lumières dans la période pré-révolutionnaire atteint un apogée en France et est révélée à un très large public avec Etteilla (Jean-Baptiste Alliette, 1738-1791) sous le nom de cartonomancie pour le jeu de 32 cartes (Le petit Etteilla ou L'Art de tirer les cartes 1753 publié en 1791) puis des cartes de tarot qui se base sur des travaux antérieurs : l'interprétation des cartes du tarot de Marseille par Antoine Court de Gébelin5. Cette cartomancie sera particulièrement reprise par la Sybille de la Révolution et de l'Empire, Marie-Anne Lenormand, plus connue comme Mademoiselle Lenormand, sur le jeu de 52 cartes — qui prétendra avoir conseillé tout ce que la période dans laquelle elle a vécu a connu de célébrités politiques ou artistiques (abusivement pour beaucoup de noms cités). Après la mort de Mademoiselle Lenormand et durant les siècles qui suivirent, de nombreux jeux de cartes - illustrés, à l'inverse des jeux de cartes classiques à enseigne française qu'utilisait Mlle Lenormand - seront publiés dans plusieurs pays de l'Europe sous les appellations de Jeu de Mademoiselle Lenormand ou Grand Lenormand ou encore Le Petit Lenormand, etc.La cartomancie telle qu'elle est entendue à la fin du XXe siècle et au début du XXIe siècle relève principalement d'un héritage de la cartomancie relancée par Court de Gébelin et Etteilla ; l'emploi assez généralisé (mais pas exclusif) du tarot de Marseille et de ses dérivés (Wirth, Rider-Waite, etc.) est principalement dû à Court de Gébelin. Toutefois au XXIe siècle, la cartomancie emploie toujours les tarots de Marseille ou de Besançon, les tarots modernes, les jeux de cartes standardisés à enseigne française ou espagnole, et finalement tout type de jeu de carte. Le XXe siècle a aussi vu le développement de nombreux jeux de cartes sous la forme d'oracles divinatoires, qui ne conservent aucune référence visible aux cartes standardisées ou historiques ni aux tarots.Notons pour finir qu'à aucune époque il n'a pour le moment été trouvé de preuve qu'un jeu de carte à usage ludique ait été également créé pour une utilisation en cartomancie.En France, en 1948, Paul Marteau, alors directeur des cartiers Grimaud, publie Le Tarot de Marseille, un autre ouvrage qui aura une importance dans les pratiques de cartomancie liées au tarot, tout comme la version du tarot de Marseille de Paul Marteau (en fait une modification d'une copie tardive par Lequart du tarot de Nicolas Conver) aura un rayonnement international qui marqua une étape importante dans l'histoire de la cartomancie, tout comme dans celle de la taromancie et de la tarologie.Le symbolisme du cœur:Le cœur aurait été dessiné sous la forme d'une coupe : calice ou graal.Il évoquerait notamment l'enjeu spirituel des croisades, à savoir la conquête du Saint Sépulcre : Jérusalem en Terre Sainte.Au sens propre, le cœur renverrait principalement à l'organe cardiaque et à la circulation sanguine.La notion de sang évoquerait les liens de sang et par extension de famille.Au sens figuré, le cœur symboliserait l'affectif sous ses aspects les plus divers.Cœur = Coupe - liens de parenté - liens affectifs.Le symbolisme du carreau:Le 4 de carreau au sens littéral, c'est le projectile (sorte de flèche) dans l'arbalète de l'arbalétrier.Ce carreau apparaît de façon stylisée comme un bâton terminé par une pointe tranchante sur le tarot de Marseille tandis que certains des plus anciens jeux de tarot italiens le repré sentent avec pointe en fer et empan de plumes.Le symbole de la flèche est parlant : elle permet d'atteindre un objectif au loin ; elle se déplace d'un point à un autre.Par extension, déplacement d'une personne (trajets, voyages) ou d'une information (lettre, téléphone, internet).Sens de déplacement, de mouvement donc d'énergie.Carreau = Bâton - mouvement - communication - énergie.Le symbolisme du pique.Les piques proviendraient de l'emblème des épées : sabres courbes ou cimeterres sarrasins et épées droites des croisés sur les anciens jeux de cartes de tarot.Expression du combat au corps à corps, les épées signifieraient d'abord le pouvoir de l'action offen sive.Mais l'épée symboliserait aussi le glaive de Justice ; à ce titre, le pique indiquerait l'action du Pouvoir qui tranche et décide, la loi.D'après une autre symbolique, celle de l'instrument manufacturé par l'homme, les épées se rapportent également à l'industrie, à la technique et, par élargissement, à la réflexion et à l'intellect:glaive du discerne ment.Piques = Epées - pouvoir de l'action - action du pouvoir.Le symbolisme du trèfle.Le mot "trèfle" possèderait au moins deux sens courants.Le premier correspondrait au trèfle à quatre feuilles : synonyme de chance, de protection pour celui qui le trouverait. Le second proviendrait de l'argot "avoir du trèfle ", c’est-à-dire de l'argent.Le tarot de Marseille le figurerait sous la forme d'un denier (ancienne mon naie romaine puis française) ; les cartes mauresques offrent l'image d'un médaillon rond transformé dans les anciens jeux de tarot italiens en un bouclier protecteur.Le trèfle véhiculerait donc deux sens ; il serait ambivalent : l'écu - monnaie (sens financier) ou l'écu - bouclier (sens de talisman).Trèfle = Denier - écu - argent - talisman.Le système de personnification.D'un emploi très répandu, il repose sur un système simple.Huit cartes dont quatre à Cœur et quatre à Trèfle vont permettre au cartomancien de désigner une personne en tenant compte de trois critères : sa couleur de cheveux (au moment de la consultation), son âge et son sexe.Les Cœurs du fait de leur couleur rouge identifieront quelqu’un à la chevelure claire : blond, châtain clair, roux. Les Trèfles, de couleur noire, représenteront un être aux cheveux foncés : châtain foncé, bruns ou noirs.Aux Rois et aux Dames fut attribué un âge égal ou supérieur à trente-cinq ans tandis que les Valets et les Huit sont âgés de moins de trente-cinq ans.Les Rois et les Valets appartiennent au sexe masculin ; les Dames et les Huit, au sexe féminin.Souvent, le système de personnification primera sur la signification 'emblématique' d’une carte.La divination par les cartes.L'essentiel du travail de "divination" consiste à utiliser l'intuition et l'écoute active afin de deviner certains éléments de la vie de la personne, qui est ensuite reliée au symbolisme classique des cartes. Les détracteurs assimilent cette pratique à de la pure lecture froide.La cartomancie, quand elle utilise le tarot, est alors appelée taromancie (et parfois tarologie). Les autres pratiques de cartomancie utilisent principalement des jeux de cartes standards à enseigne française, anglaise ou espagnole.La cartomancie désigne également l'utilisation de cartes spécifiquement créées pour être utilisées dans des pratiques divinatoires,ces jeux de cartes sont souvent appelées oracles, chacun ayant un nombre de cartes qui lui est propre, ses cartes représentant des prédictions plus ou moins précises, qui peuvent être interprétées dans une combinatoire spécifique. Dans le cas de l'usage de ce type d'oracle, l'interprétation relève plus d'un caractère aléatoire des prédictions que de la sensibilité ou la capacité à créer des interprétations originales du lecteur de carte, ou en tous cas cette sensibilité ou capacité est plus contrainte ou guidés par les éléments représentés sur les cartes. Correspondance des jeux de tarot avec les jeux standards.La pratique de cartomancie française repose majoritairement sur le Jeu des Quatre Couleurs : piques, cœurs, carreaux et trèfles. De nos jours, le jeu de 32 cartes est le plus utilisé en cartomancie suivi du jeu de 52 cartes.Les quatre emblèmes- deniers, bâtons, épées et coupes - communes aux cartes à enseigne espagnole ou italienne et aux tarots anciens (tarots italiens et Tarot dit de Marseille) permettraient de comprendre le sens divinatoire des 4 couleurs des cartes à jouer (trèfle, carreau, pique et cœur) que l'on trouve tant sur le tarot à jouer que sur les jeux de 52 et de 32 cartes. Le rapport des couleurs modernes avec les couleurs anciennes ne fait pas consensus, les études historiques du tarot confirment les correspondances Coupes/Cœurs et Epées/Piques, et affirme plus clairement une évolution des Bâtons en Trèfles et des deniers en Carreaux, alors que certaines pratiques de cartomancie préféreraient voir une correspondance des bâtons aux carreaux et des deniers aux trèfles.Les tireuses de cartes dans la littérature.Éléonore Tenaille de Vaulabelle publie La Tireuse de cartes, vaudeville en 1 acte, Paris, 1848. Honoré de Balzac était un adepte de la cartomancie et croyait à sa réalité scientifique. Il met en scène cette pratique dans le personnage de Madame Fontaine, installe dans un réduit crasseux de la rue Vieille-du-Temple. Dans le jeu à cinq francs, elle se contente de tirer les cartes et informe le client sur son passé; dans le jeu à cent francs, la poule noire et le crapaud Astaroth interviennent sur les cartes et lui permettent de prédire l'avenir.Point de vue scientifique.L'activité de « prédiction » n'est généralement pas reconnue par la communauté scientifique en dehors des modèles statistiques. Les pratiques divinatoires populaires comme la cartomancie n'ont pas de fondement ou de preuve scientifiques.Point de vue zététique.Pour la zététique, le ressort essentiel de la cartomancie réside dans l'effet Barnum (ou effet de Bertram Forer).Le tarot divinatoire est un art divinatoire qui utilise les cartes du tarot de Marseille. Il s'agit d'une forme de cartomancie.L'interprétation des cartes de tarot – comme oracle ou dans le cadre d'une approche plus psychologique – est parfois désignée par des néologismes, comme tarologie. Cette pratique repose sur un ensemble de croyances, propres à l'occultisme, quant à l'existence de forces mystérieuses ou de liens invisibles entre les choses. Dans le milieu occultiste, de nombreuses théories attribuent à l'usage divinatoire des cartes de tarot, comme aux cartes elles-mêmes, des origines mythiques très diverses : Égypte ancienne,Bohé miens,etc.Historiquement, l'approche des cartes de tarot comme instrument d'interprétation prend vraisemblablement sa source à la fin du XVIIIe siècle, dans l’œuvre d'Antoine Court de Gébelin immédiatement prolongée par Jean-Baptiste Alliette, dit “Etteilla”. Au XIXe siècle, Eliphas Lévi développa une théorie qui, associant notamment les 22 cartes majeures (nommées arcanes majeures à partir de 1863, en référence au lexique de Paracelse) aux 22 lettres de l’alphabet hébreu, est devenue la référence dans le milieu occultiste.À partir du travail de Lévi, de nombreux jeux de tarot divinatoire ont été créés au tournant des XIXe siècle et XXe siècle par différentes sociétés occultistes, essentiellement françaises et anglo-saxonnes, chacune désireuse de développer un jeu dont l'iconographie et la clé d'interprétation seraient conformes à sa doctrine. Parmi les plus célèbres dérivés, on trouve le Tarot de Wirth, publié en 1889 par Stanislas de Guaïta et Oswald Wirth, et le Tarot Waite-Smith, publié en 1910 par Arthur Edward Waite et Pamela Colman-Smith.Pour l'histoire des jeux de cartes utilisés dans le tarot divinatoire voir l'article Histoire des cartes de tarot.L'usage divinatoire du tarot pourrait être daté de 1527 avec la parution du Chaos del Tri per uno, essai littéraire de lecture divinatoire avec les cartes de tarot de Teofilo Folengo écrit sous le pseudonyme de Merlin Cocai. Toutefois cette source est isolée et encore sujette à débats.C'est à la fin du XVIIIe siècle à Bologne en Italie qu'est attesté un des premiers documents connus avec la liste de cartes du tarot et leurs signifi cations divinatoires.Le rayonnement du tarot divinatoire fondé sur le tarot de Marseille ou le tarot de Besançon prendra son essor en France avec Antoine Court de Gébelin.L'approche moderne des cartes de tarot comme instrument d'interprétation (essentiellement divinatoire) prend sa source à la fin du XVIIIe siècle, en pleine période des Lumières, dans l’œuvre d’un érudit protestant célèbre à l’époque : Antoine Court de Gébelin avec son Monde Primitif.Son travail sera repris et réinterprété dans les livres d'Etteilla. Jean-Baptiste Alliette dit Etteilla, occultiste du XVIIIe siècle penché sur la cartomancie4, inspiré par les écrits de Court de Gébelin, décida de restituer aux cartes de tarot ce qu’il estimait être leur forme primitive et il en remodela l’iconographie5 ; il le baptisa Livre de Thot.Eliphas Lévi dénonça les erreurs d’Etteilla en affirmant que les 22 Triomphes correspondaient aux 22 lettres de l’alphabet hébreu mosaïque, rapprochement déjà fait dans l'ouvrage de Court de Gébelin sous la plume du C. de M, mais l'étude de Lévi, plus profond et complexe, est devenu la plus importante référence de l'occultisme moderne.Les théories de Lévi furent reprises par de nombreuses confraternités occultistes (en particulier dans l'Ordre Kabbalistique de la Rose+Croix avec Oswald Wirth, Gerard "Papus" Encausse) et chacune d’entre elles réalisa de nouvelles cartes de tarot conformes à sa propre philosophie.Les différents courants qui dérivent globalement tous des travaux de Court de Gébelin seront à l'origine de variations dans les cartes – depuis Etteilla et son tarot influencé par l'Égypte, dans les cartes de tarot d'Oswald Wirth, de Robert Falconnier10 ceux de la Golden Dawn qui se retrouveront dans celui de E.A. Waite et Pamela Colman-Smith ou d'Aleister Crowley, etc. Tous ces cartes de tarot reprennent la structure du tarot de Marseille tel qu'il existait en France depuis le XVIIe siècle au moins.La totalité des jeux de tarot utilisés dans les pratiques d'interprétation du tarot se fondent sur le tarot de Marseille, on trouve des variantes dans l'ordre des atouts dans les tarots anciens comme dans les tarots modernes, de même que des variations iconographiques plus ou moins profondes.En gros on distingue trois tendances : les tarots dont les cartes numérales reprennent des motifs similaires aux cartes à enseigne italienne (avec des variations dans les symboles) d'une part, d'autre part ceux dont les cartes numérales sont illustrées, tradition principalement anglo-saxonne qui se fonde sur le tarot de Waite, et enfin une troisième tendance qui ne se compose que d'une série d'atouts avec le Mat ou son dérivé (par exemple chez Falconnier).Depuis 1863 à la suite de Paul Christian,nombre d'occultistes divisent les cartes en deux groupes en utilisant le terme arcane de Paracelse pour désigner les cartes : les cartes d'atouts sont désignées par le terme arcanes majeurs, et les autres cartes, cartes de points dites numérales et figures ou honneurs,sont désignées comme arcanes mineurs.C'est la cinquième bande qui distingue les jeux de cartes de tarot des autres jeux de cartes à enseignes latines à quatre couleurs.Historiquement nommés triomphes, ils deviennent atouts pour le jeu. Ils sont au nombre de 22. Ils étaient historiquement numérotés en numération romaine à la façon du Moyen Âge comme reproduit ci-dessous.Certains jeux plus modernes usent de la numération romaine normale ou de chiffres arabes.I. Le Bateleur (ou le Magicien)II.La Papesse (ou la Grande Prêtresse)III.L'ImpératriceIIII. L'EmpereurV.Le Pape (ou le Hiérophante)VI.L'Amoureux (ou Les Amoureux dans les versions anglophones)VII.Le ChariotVIII.LaJusticeVIIII.L'ErmiteX.La Roue de FortuneXI.La ForceXII.Le PenduXIII. L'Arcane sans nom/« La Mort »XIIII. TempéranceXV.Le DiableXVI.La Maison Dieu (ou la Tour)XVII. L'ÉtoileXVIII.La LuneXVIIII.Le SoleilXX.Le JugementXXI.Le MondeXXII.Le Mat.Le Mat (ou le Fou) est sans nombre ; pour beaucoup d'auteurs il se range avec les autres triomphes, c'est ainsi qu'il était classé historiquement dans la pratique du jeu, d'autres auteurs le classent soit avec les cartes numérales et les honneurs, soit à part de toutes les autres cartes. En tant qu'atout il se voit affecter la valeur 22 ou zéro selon la convention choisie. Parfois encore Le Mat est classé au 21e rang, Le Monde étant alors au 22e. C'est l'ordre adopté par l'auteur anonyme (Valentin Tomberg) de l'ouvrage Médita tions sur les arcanes majeurs du Tarot.Les cartes numérales et figures,dites arcanes Mineurs.Ce sont les cartes « habituelles » qu'on retrouve dans le jeu de cartes à enseignes latines standard, réparties en quatre couleurs ou séries: le denier (ou l'écu), le bâton, l'épée, la coupe. Chaque couleur ou série compte 14 cartes : l'As, les neuf nombres, le Valet, le Cavalier (ou le Chevalier), la Reine et le Roi. Les tarots de tradition anglo-saxonne - principalement des déclinaisons du tarot d'A.E Waite et Pamela Colman-Smith, dit tarot Rider-Waite - remplacent les deniers par des pentacles. Certains jeux remplacent les figures.Dans certains jeux de cartes de tarot, les cartes numérales sont absentes (chez Oswald Wirth par exemple) ou moins nombreuses comme dans le tarocchino de Mitelli.Selon de nombreux systèmes de correspondances, les couleurs sont associées avec les quatre éléments,on trouve par exemple chez certains auteurs les associations Bâton/Feu, Coupe/Eau, Épée/Air et Denier/Terre, mais pour d'autres on aura Bâton/Terre, Coupe/Air, Épée/Feu, Denier/Eau. On trouve également ces couleurs dans le jeu de l'Aluette ou dans les cartes à enseignes espagnoles (naipes)également produites par les cartiers qui créèrent les tarots dits aujourd'hui de Marseille.Tirage.La pratique de la taromancie s'effectue suivant divers protocoles variables suivant les pratiquants et les consultants.En géné ral ce protocole contient trois phases :1 mélange des cartes,en général suivi d'une coupe,2 sélection et disposition sur la table d'un certain nombre de cartes,et 3 interpré tation.Dans le cadre d'un tirage entre deux personnes, chaque phase peut être réalisée par le consultant ou par le taromancien,suivant que ce dernier autorise ou non le con sultant à intervenir dans certaines manipulations des cartes. Il est également possible de "se tirer les cartes" pour soi, pour répondre à une question ou comme support de méditation. Il existe plusieurs niveaux d'interprétation qui vont du plus matériel au très symbolique.Il existe beaucoup de méthodes de tirage des cartes divinatoires. Un type de tirage couramment rencontré est le tirage en croix qui s'effectue habituel lement avec les arcanes majeurs. Il comporte 4 cartes disposées en croix qui perme ttent de peser le pour, le contre et d'appter une réponse au consultant. Dans le tirage en croix la carte de gauche représente le consultant, la carte de droite ce qui lui fait face (circonstances ou personnes externes), la carte située en haut identifie le pro blème à régler,la carte en bas donne le résultat; une cinquième carte dite de synthèse peut être tirée en additionnant les valeurs numériques des 4 cartes par la "réduction théosophique".(Ex: 42. 4+2=6). Si jamais la synthèse est une carte qui se trouve déjà dans le tirage,on extrait la valeur numérique de cette carte et on refait la réduction théosophique.Une autre méthode est le tirage en ligne, qui ne met en jeu que les arcanes majeurs. Le tirage est alors composé de 3 à 5 cartes déposées, chaque carte devant représenter soit le passé, le futur, le présent, la personne, ses motivations ou encore la réponse à celles-ci.D'autres types de tirages comportant davantage de cartes permettent d'obtenir une vision globale de l'avenir du consultant, tel le tirage des maisons astrologiques (12 cartes, une pour chaque maison) ou le tirage anniversaire (une carte par mois).Il existe notamment une méthode qui utilise 10 cartes et qui nécessite les arcanes mineurs et majeurs : les 5 premières cartes sont disposées en croix grecque avec la seconde carte posée sur la première, décalée à 90°. Les cinq autres cartes sont disposées en ligne verticale à droite de la croix du bas vers le haut.La première carte, au centre de la croix, symbolise le consultant lui-même et l'état dans lequel il se trouve.La seconde carte, sur le consultant, est le problème auquel le consultant est confronté La troisième carte, à gauche, est le passé du consultant.La quatrième carte, à droite, est la future situation du consultant.La cinquième carte, au-dessus,symbolise l'atmosphère de la situation.La sixième carte, en dessous, représente les motivations profondes et insoupçonnées du consultant.La septième carte, en bas à droite est la personne ; c'est une personne qui interfère dans la vie du consultant, cela peut être quelqu'un dont il a déjà été question dans les 6 premières cartes, quelqu'un d'inconnu ou non. La huitième carte symbolise le regard des autres sur notre action et ce qu'ils vont en penser. La neuvième carte représente les peurs du consultant qui l'empêchent d'arriver à son épanouissement. La dixième carte est la conclusion.Le Jeu de la Reine : Étendre, sans regarder, cinq carte sur la table . en choisir vingt quatre autres et demander au consultant de les mélanger et de couper de la main gauche. Retourner les cinq premières cartes: la première évoque le présent; la deuxième le destin qui accompagne le consultant tout au long de sa vie; la troisième symbolise l'amour; la quatrième la famille; la cinquième la position sociale. Puis partant de la carte se trouvant au-dessus du paquet de vingt quatre carte, répartir successivement quatre cartes sur chacune des cinq cartes retournées. Les quatre cartes se trouvant sur la première des cinq indiquent ce qu'il advient du présent; celles qui se trouvent sur la deuxième carte prédisent l'avenir; celles qui se trouvent sur la troisième concernent l'amour; celles qui se trouvent sur la quatrième évoquent la famille; celles qui se trouvent sur la cinquième indiquent la position sociale. Les quatre cartes restant après cette distribution se découvrent en dernier: les deux premières d'entre elles concernent l'imprévu, les deux autres la chance.
La chiromancie est une pratique divinatoire consistant à interpréter les lignes et les autres signes de la paume de la main. Chaque élément étudié (la forme des mains, les monts et les sillons, les ongles et la position des doigts) est rattaché à un aspect de la personnalité. La chiromancie est une méthode assez codifiée. On doit la distinguer de la discipline, sans prétention quant à la prédiction de l'avenir, appelée « chirologie ou« chirognomnie ».La chiromancie est pratiquée en Chine et en Inde depuis plus de 5000 ans.En Occident, la chiromancie commence au IIIe siècle av. J.-C., mais il ne reste aucun écrit, malgré des allusions chez Artémidore, Pollux, Suidas.L'origine remonte certainement à un traité arabe de Razes (Abû Bakr al-Râzî, 860-923), Connaissance des lignes de la main.La chiromancie naît en Europe, au XIIe siècle : Jean de Salisbury la mentionne comme un art nouveau en dans son Policraticus, en 11591. Des traités attribués à Aristote2 et à Albert le Grand admettent trois lignes de la main (ligne de vie, ligne médiane, ligne de tête) ou quatre, et les monts. Le lien entre les lignes et les organes du corps est établi, ainsi que les correspondances entre les signes de la main et les planètes.Aux XVIe et XVIIe siècles, chiromancie et physiognomie sont associées, par exemple chez Bartolomeo Coclès (Della Rocca) (Chyromantiae ac physionomie Anastasis, 1504, trad. 1560 : Le Compendion et brief enseignement de physiognomie et chiromancie), Jean d'Indagine (Introductiones apotelesmaticae in chyromantiam, physiognomiam, astrologiam naturalem, complexiones hominum naturas planetarum, 1522, trad. 1662 : La chiromancie et physiognomonie par le regard des membres de l'homme), Jean Belot (Instruction familière et très facile pour apprendre les sciences de chiromancie et physiognomie, 1619), Martin Cureau de la Chambre (L'art de connoitre les hommes, 1660). Kaspar Lavater rendra la physiognomonie indépendante (Physiognomische Fragmente, 1775-1778)3. On doit à Ronphile (Daniel de Rampalle) une Chyromancie naturelle (1653).La chiromancie renaît au XIXe siècle et devient progressivement la chirologie sous l'impulsion du capitaine D'Arpentigny et d'Adrien Adolphe Desbarolles. Ils établirent les règles de base et un classement des types de mains. Le capitaine d'Arpentigny a laissé La chirognomonie (1843, 352 p.), La science de la main (1865, 348 p.). Le grand livre de A. A. Desbarolles s'intitule Les mystères de la main (1869). Un chiromancien illustre fut Cheiro, né Louis Hamon, mais il était plus intuitif, imaginatif ou passionné par sa propre publicité que par son art. Autre célébrité : Mlle Lenormand, qui a laissé Souvenirs prophétiques d'une sibylle (1814). Papus a donné une courte synthèse dans Comment on lit dans la main.Les différentes lignes et leur signification:la ligne de vie ; la ligne de tête ; la ligne de cœur ; la ligne du destin ; la ligne de chance. les lignes d'enfants.La ligne de vie.La ligne de vie est, selon cette pratique, la plus importante des lignes de la main. Elle représente la vie et les événements majeurs d'une existence. Elle commence entre le pouce et l'index, et se termine à la base du mont de Vénus. Une ligne de vie longue et nettement marquée est d'abord interprété comme le signe d'une vie stable. Quand elle est plus courte, le signe est celui de l'instabilité. Quand la ligne de vie est coupée en deux ou plusieurs segments, ce serait des indications de moment de l'existence où des risques pourraient se présenter. Pour déterminer à quel moment ces périodes délicates interviendront,il suffit de découper la ligne en tranche d'années et de repérer où se présente la rupture. La longueur n'indique pas nécessairement une vie plus longue.La ligne de tête.La seconde ligne la plus importante, elle serait en rapport avec les aptitudes mentales. Son dessin commence comme pour la ligne de vie, entre le pouce et l'index, puis elle coupe la paume de la main vers le mont de la lune. Quand la ligne est bien dessinée, l'esprit est jugé clair, si elle est moins régulière, l'esprit est confus. Quand elle est droite, ce serait le signe d'un esprit cartésien et communicant. Quand elle est moins rectiligne, on aurait affaire à un esprit plus intuitif, imaginatif mais aussi coupé du réel. Les ruptures dans cette ligne auraient également un sens similaire à celui de la ligne de vie : elles indiqueraient les périodes de l'existence où certains changements pourraient intervenir dans la vie professionnelle.La ligne de cœur.La ligne de cœur se trouve sur la partie supérieure de la paume à partir de l'auriculaire jusqu'au mont de Jupiter ou de Saturne. Elle donnerait des informations sur l'état du cœur, en tant qu'organe, ainsi que sur la vie amoureuse. Quand la ligne est longue et profonde, elle indiquerait un amour durable ainsi qu'un bon équilibre entre le cœur et la raison. Quand elle est plus courte, elle trahirait un cœur froid et égocentrique. Quand cette ligne est coupée en deux, cela est interprété comme une rupture notable sur le plan de l'organe ou de la relation sentimentale. Quand elle semble rejoindre la ligne de tête, cela est interprété comme un conflit entre la raison et les sentiments. Dans certains cas rares, la ligne de cœur et la ligne de tête sont complètement rejointes et ne forment qu'une seule ligne, appelée ligne simienne, qui traverse toute la largeur de la main. Elle indiquerait une lutte intérieure très forte et serait plus fréquemment présente chez les individus "en conflit avec la vie".Les différentes monts et leur signification.L'analyse des « sept monts » sur chaque main est reliée selon les chiromanciens aux caractéristiques de la personne.Le Mont de Vénus (Ve) représente la force amoureuse, la sensualité, l'amitié, l'éminence thénar correspondant au réservoir de la vie. Le Mont de Mars (deux monts, le Mars positif Ma + situé sous la ligne de vie, le Mars négatif Ma - situé entre la ligne de cœur et de tête, encadrant la plaine de Mars Pl of Ma) représente le courage (Ma + ), la force d'âme (Ma -), la résistance physique (Pl of Ma) .Le Mont de Jupiter (Ju) représente l'ambition, l'autorité naturelle, le sens des affaires.Le Mont de Saturne (Sa) symbolise le destin, la bonne ou mauvaise chance et le sens des responsabilités.Le Mont du Soleil ou Mont d'Apollon (Ap) indique le sens artistique.Le Mont de Mercure (Me) représente les capacités de réflexion, de communication et d'action.Le Mont de la Lune (Lu) qui prend toute l'éminence hypothénar représente la capacité de vision et d'imagination.D'autres monts peuvent être interprétés : Mont de Neptune (Ne), lien ou obstacle entre les parties de la conscience et de l'inconscient de la paume ; mont de Pluton, de la Santé, etc.
La cléromancie (klêromanteia, mantikê dia klêrôn, sortes, sortilegium) est l'art de dire l'avenir par tirage au sort. C'est un art divinatoire qui emploie comme agent révélateur un mouvement provoqué par l'homme et dirigé par le hasard, celui-ci étant considéré comme l'expression immédiate de la volonté divine.La cléromancie est par conséquent une divination. En ce qui concerne le terme de « divination », il apparaît à Rome avec Cicéron pour qui c’est une croyance ancienne remontant aux temps héroïques. La divination est appelée par les Grecs « mantikê » traduit par « mantique », une faculté de connaître l'avenir à l'avance, d'où le nom mantis donné à toute personne qui dit l'avenir.Le nom provient de la racine mainomai, utilisée lorsqu'une personne est prise de délire.On peut aussi considérer que cette personne est mise hors de soi par la divinité (ἐνθουσιασμός, sens premier du mot enthousiasme). Par ailleurs, le signe divinatoire pouvait être appelé σημείων, car son interprétation exigeait de la part du devin des connaissances et des techniques.La cléromancie comme divination inductive.Il existe une mantique intuitive et une mantique inductive. La première essaie de percevoir la volonté divine par le biais de certains phénomènes qui sont traduits par des devins. A contrario, la mantique inductive perçoit de manière directe le savoir et la volonté des puissances supérieures, car elle est fondée sur l'interprétation raisonnée des signes extérieurs traduisant la pensée divine. Bouché Leclercq nous apprend qu'en Grèce, il existe une méthode inspirée et une autre qui fonctionne par les signes extérieurs. Cependant, l'interprétation des présages et des prodiges eut moins d'importance que la divination oraculaire dans le monde hellénistique, même si à Delphes la cléromancie était utilisée parallèlement à l'inspiration prophétique. En outre, les phénomènes divinatoires, en Grèce, étaient intimement liés à la vie quotidienne puisque leurs interprétations se trouvaient livrées à l'initiative individuelle. Cependant seuls les devins possédaient des connaissances supérieures car ils avaient soit suivi un enseignement, ou bien acquis ces connaissances à travers des expériences, ainsi la discipline étrusque de l'examen des entrailles nommé haruspices. Ailleurs, comme en Mésopotamie, la divination apparaît comme une véritable science.La divination par « les sorts », une pratique répandue dans l'Antiquité.Cette méthode équivaut à un mode de divination expérimentale qui emploie comme agent révélateur un mouvement provoqué par l'homme et dirigé par le hasard. Le résultat obtenu est estimé être l'expression immédiate de la volonté divine. De plus, dans la divination par les sorts, la parole est écrite ou le hasard l’écrit avec des lettres mises à sa disposition. Dans la mythologie, le sort était mis sous la dépendance d'Hermès, (dieu de la parole), qui prit le caractère de dieu du hasard ou de la fatalité. Les sorts sont spécifiques dans la mesure où des signes sont obtenus après une demande (impetrita). Ainsi, les sorts sont différents des omina qui sont des signes qui s’offrent d’eux-mêmes et qui touchent de près aux prodiges.Cette méthode simple et rapide est inattaquable car elle laisse à la Providence le libre choix entre un certain nombre de signes convenus. Par exemple, lorsque les héros achéens, provoqués par Hector, tirent au sort le nom de celui d'entre eux qui doit croiser le fer avec le Troyen, ils croient s'en remettre à la volonté de Zeus. De ce fait, la cléromancie consiste à utiliser le tirage au sort dans un but divinatoire. Par ailleurs, les sorts sont attachés à des objets palpables qui sont consultés suivant un rite défini et avec une cérémonie dans un lieu donné.En réalité tous les sorts ne servent pas à la divination. En effet le sort peut aussi bien servir à d'autres fins notamment le partage ou le choix de représentant. Ainsi, certaines démocraties faisaient désigner par le sort, considéré comme la volonté divine, leurs principaux magistrats. Ainsi elles évitaient les objections élevées contre la compétence électorale et elles tenaient en bride les convoitises ambitieuses.À Rome, on constate la présence du tirage des tablettes prophétiques appelées sortes qui avait lieu à Préneste dans le temple de la déesse Fortuna. Plus tard, sous la demande des haruspices, ces sorts furent déposés dans un coffret en olivier où, sur l'inspiration de la Fortune, ils étaient mélangées et tirés au sort par la main d'un enfant.Cependant dès le IIe siècle av. J.-C., cet oracle n'intéressait plus que les gens du peuple.La cléromancie en elle-même.Les origines.La cléromancie avait commencé en Grèce, où elle était placée sous le patronage de la Tyché et de Fortuna à Rome (déesse de la chance),ces déesses qui n'en forment qu'une représentent le Hasard divinisé.Chaque cité avait sa Tyché que l'on représentait couronnée de tours, à la façon des divinités poliades.Fortuna s'identifiait avec la Tyché grecque. On la représente avec la corne d'abondance, ou un gouvernail car c'est elle qui « pilote » la vie des hommes.On attribue l'introduction de son culte à Rome à Servius Tullius. Peu à peu, sous l'influence hellénique, elle s'assimila à d'autres divinités comme Isis.Malgré tout la science divinatoire est réservée à Zeus. Par ailleurs certains noms d'objets de divination renvoyaient à des légendes. Tel les thries qui sont des galets ou des cailloux servant à la divination ou aux prédictions. Selon la légende, les Thries étaient trois sœurs vierges. Apollon raconta à Hermès qu'elles demeuraient au fond du vallon du Parnasse et qu'elles lui ont enseigné la science divinatoire. Ces femmes se nourrissaient de miel et une fois rassasiées elles entraient dans un état second et elles consentaient à dire la vérité.En outre, la méthode cléromantique a donné naissance aux expressions les plus généralement employées dans l'art divinatoire. L'importance de la méthode est attestée par les expressions restées dans les langues grecques et latines. Ainsi le verbe chraô a eu le sens d'entailler des baguettes ou des osselets avant de signifier « prophétiser ». De plus; Cicéron6 a dit que la Pythie « tirait » ses réponses comme on tire aujourd'hui les cartes car elle utilisait une méthode cléromantique avant de se référer à des tablettes contenant des réponses déjà préparées. Ainsi par exemple, à Boura, en Achaïe, où Héraclès donnait ses consultations par astragalomancie et où un tableau contenait les réponses correspondants aux points réalisés par le lancé.Déroulement d'une scène cléromantique.Tout d'abord, les instruments de la cléromancie ne sont pas dotés d'une vertu magique attachée à leur forme ou à leur substance. Car en réalité, ils représentent une convention formulée à l'avance. Ces objets pouvaient être des cailloux de formes ou de couleurs diverses, des fèves noires et blanches, des baguettes marquées d'entailles, des flèches, des osselets (astragalomanteia) ou des dés. Il faut différencier la cléromancie et l'astragalomancie qui est considérée comme la méthode primaire des divinations par les dés. En effet l'astragalomancie utilisait des osselets où chaque face correspondait à un signe.L'astragalomancie renvoie de nos jours aux astragales qui correspondent aux os du tarse.Une personne qui voulait consulter un oracle devait se rendre dans un lieu précis où elle devait prier. Ensuite, pour répondre à la question du consultant, ces divers objets pouvaient être maniés suivant des rites variés, jetés sur le sol consacré, agités dans une urne, posés sur une coupe débordante, lancés dans une source ou un bassin hydromantique cela dans le but d'obtenir des dieux (particulièrement Hermès) une réponse.Le seul oracle cléromantique d'Hermès est celui de Pharse, cité d'Achaie. Il fonctionnait par une méthode dérivée de la cléromancie, avec un simple tirage au sort : cette méthode cléromantique assez sommaire. Cela répond mal à l’idée qu’on se faisait d’Hermès lorsqu’on voulait voir en lui le dieu de la parole et l’artisan de la persuasion. Aussi les oracles placés sous l’invocation du dieu fonctionnaient en appliquant le hasard à la parole humaine.On pouvait appeler cela le clédonisme.Les sorts italiques, contrairement aux sorts grecs, n’avaient pas à lutter contre les concurrences d’autres institutions indigènes. En effet seuls les oracles de la péninsule pouvaient dire l’avenir.
Les boules de cristal, constituées le plus souvent de verre, sont un accessoire utilisé dans certaines pratiques de voyance ou de divination.Cristallomancie : divination à l'aide de cristal.
La voyance est la capacité divinatoire à percevoir une information dans l'espace et dans le temps en dehors de l'usage des cinq sens, par perception extrasensorielle.La personne qui aurait cette capacité est généralement appelé voyant(e) et propose des consultations payantes à des clients en attente de révélations afin de connaître ou de préparer leur avenir. La voyance est considérée comme une pseudo-science mais reste une activité populaire et lucrative, qui a même son salon.La voyance est une forme de divination dont on trouve l'existence dans les civilisations les plus anciennes. On trouve la mention de « voyants » (rishi) dans les textes védiques les plus anciens.Chez les Grecs, la possibilité de prédire l'avenir provient de l'idée que les dieux, de préférence quand on les priait, accordaient régulièrement des révélations par l'intermédiaire d'augures.On distinguerait[réf. nécessaire] depuis Cicéron4 deux branches de divination : la voyance et la mantique (art de la divination), toutes deux étant des arts du pronostic, mais par des moyens différents. La voyance est dite naturelle, intuitive, la mantique est artificielle, inductive, technique.Voyance intuitive.La voyance utilise fréquemment des supports comme la boule de cristal ou les cartes. Mais on prête traditionnellement au voyant des capacités surnaturelles, le don de visions intuitives qui permettraient de voir le passé et l'avenir, dans ce cas on parlera de médium. Des plantes psychotropes sont parfois utilisées pour accéder aux visions prophétiques : le soma, une boisson utilisée en Inde antique par les prêtres, était réputée leur permettre de « voir les dieux ».Nostradamus, né Michel de Nostredame, a fait des prévisions célèbres, souvent appelées « prophéties », qui, de par la langue et le style employés,sont proprement indéchiffrables ou permettent une multitude d'interprétations possibles, parfois rétrospectivement.Les personnes prétendant voir ou entendre la Vierge Marie, ou d'autres êtres spirituels,sont aujourd'hui fréquemment appelés « voyants » (voir le cas de Međugorje).
La divination est la pratique occulte et métaphysique visant à découvrir ce qui est inconnu : l'avenir, le caché, le passé, les trésors, les maladies invisibles,les secrets, les mystères, etc. et cela par des moyens non rationnels. Qu'il s'agisse de la parole oraculaire ou de la voyance, ceux qui la pratiquent auraient accès à une connaissance paranormale de données normalement inconnues telles que l'avenir (précognition) ou le caché (cryptesthésie).Elle utilise des arts divinatoires : procédés spontanés ou codifiés (oniromancie), traditionnels (géomancie, Ifa, Yi Jing) ou modernes (runes), populaires (cartomancie) ou savants (astrologie indienne), partie intégrante d'une religion (Oracle grec, Rishi).Depuis Posidonios et Cicéron (qui a traité du sujet dans son ouvrage De divinatione), on distingue deux formes de divination : la voyance et la mantique, toutes deux étant des arts du pronostic, mais par des moyens différents. La voyance est naturelle, intuitive, spontanée, et la mantique inductive, analytique.[Divination intuitive, délire mantique] La prophétesse de Delphes, les prêtresses de Dodone ont, et justement quand elles sont en proie au délire (mania), rendu à la Grèce nombre de beaux services... Si nous devions parler de la Sibylle, de tous ceux qui, usant d'une divination inspirée, ont donné à nombre de gens, par nombre de prédictions, la droite direction en vue de leur avenir, nous allongerions inutilement notre propos... [Divination raisonnée] À preuve encore est cet autre art, qui est un art des gens ayant leur bon sens et l'employant à scruter l'avenir au moyen des oiseaux et des autres signes, les Anciens considérant qu'au moyen de la réflexion on procure ainsi à la croyance des hommes sagacité et information... Le délire, au témoignage de l'Antiquité, est une chose plus belle que le bon sens : le délire qui vient d'un dieu, qu'un bon sens dont l'origine est humaine.»Il y a deux sortes de divination, l'une relève d'un art qui a ses règles fixes, l'autre ne doit rien qu'à la nature. Mais quelle est la nation, quelle est la cité, dont la conduite n'a pas été influencée par les prédictions qu'autorisent l'examen des entrailles et l'interprétation raisonnée des prodiges ou celle des éclairs soudains, le vol et le cri des oiseaux, l'observation des astres, les sorts ? - ce sont là, ou peu s'en faut, les procédés de l'art divinatoire - quelle est celle que n'ont point émue les songes ou les inspirations prophétiques? - on tient pour naturelles ces manifestations. Et j'estime qu'il faut considérer la façon dont les choses ont tourné plutôt que s'attacher à la recherche d'une explication. On ne peut méconnaître en effet l'existence d'une puissance naturelle annonciatrice de l'avenir, que de longues observations soient nécessaires pour comprendre ses avertissements ou qu'elle agisse en animant d'un souffle divin quelque homme doué à cet effet.»Une autre opposition a son importance en matière de divination : est-ce que les signes sont naturels, spontanés ou artificiels, provoqués ? Un songe est naturel, mais battre les cartes est artificiel. H. Leclerc oppose les divini (devins), « qui font des prédictions au moyen de signes indépendants d'eux-mêmes et en dehors de leur volonté », et les sortilegi (faiseurs de sortilèges), qui opèrent « au moyen de signes qu'ils provoquent eux-mêmes.»Les stoïciens démontrent que la connaissance de l'avenir est possible... Les dieux sont, donc ils nous communiquent l'avenir. Et s'ils nous le communiquent, ils ne peuvent pas ne pas nous donner quelques moyens pour fonder une science pour le comprendre (sinon cette communication serait inutile), et s'ils nous donnent ces moyens il ne peut pas ne pas y avoir une science de la divination. Il y a donc une science de la divination. C'est là l'argument qu'utilisent Chrysippe, Diogène et Antipatros.»La théorie la plus répandue chez les théologiens chrétiens est la théorie démonologique. Tout ou partie de la divination est expliqué par les démons, un pacte avec le Diable (saint Augustin, De la doctrine chrétienne, II), des invocations d'esprits mauvais. Saint Augustin parle de pacte avec les démons (De la doctrine chrétienne, II, chap. 24). Même tard on retrouve cette explication. Pour Jean Bodin, à la fin du XVIe siècle, la rhabdomancie et les incantations, « tout cela ne vaut rien » et ces choses « ne se peuvent faire sans l'assistance de Satan » (Démonomancie).L'usage du tarot dans la divination (taromancie et tarologie) semble commencer seulement à la fin du XVIIIe siècle (à partir d'Antoine Court de Gébelin, dans son Monde primitif, t. VIII, 1781). Cependant, l'emploi de cartes à jouer à des fins divinatoires est jugé plus précoce, peut-être dès le XVe siècle en Espagne15 et dès le XVIe siècle en Italie16. L'art de lire dans les taches d'encre commence tard, avec Luce Vidi (Les taches d'encre, 1937).La géomancie, venue de chez les Arabes au XIIe siècle, et qui consiste à interpréter les figures formées de quatre échelons de points pairs ou impairs et placés dans des cases, commence avec Hugues de Santalla (Ars geomancie), se développe grâce à Pietro d'Abano à la fin du XIIIe siècle (Geomantia), à Gérard de Crémone (Géomancie astronomique).Hugues de Saint-Victor, vers 1135, dans son Didascalicon, distingue cinq types de magie, dont deux divinations : la mantique, les mathématiques. La mantique regroupe la nécromancie, la géomancie, l'hydromancie, l'aéromancie, la pyromancie ; les mathématiques regroupent l'haruspicine, les augures, les horoscopes.Dès le Xe siècle ou dès le VIIIe avec Bède le Vénérable, la divination par pronostics, d'après le jour des calendes de janvier ou d'après le jour où tombe Noël. Il existe des pronostics d'après le jour du mois lunaire, indiquant quoi faire ou ne pas faire tel jour (astrologie hémérologique) ou quel est le destin et le caractère de la personne, homme ou femme,née ce jour-là (astrologiephysiognomonique). Plus chrétiens sont les sortes sanctorum (les sorts des saints), livres comportant une liste de 56 réponses dont chacune est précédée de chiffres.
La géomancie est une technique de divination fondée sur l'analyse de figures composées par la combinaison de quatre points simples ou doubles (ou points et traits). Ces points sont obtenus par l'observation de cailloux ou d'objets jetés sur une surface plane ou posés dans un espace donné, par des lancers de dés1, par le comptage de traits dessinés dans le sable avec un bâton ou sur du papier à l'aide d'un stylo2 ou encore par l'observation d'éléments disposés dans la nature sans intervention humaine.
Les oracles géomantiques sont basés sur une série de figures, chacune composée de quatre lignes de points, pairs ou impairs. Par différentes combinaisons simples, les tirages des figures sont développés pour former un diagramme ou graphe destiné à l'interprétation : un écu ou thème (terme emprunté à l'astrologie) géomantique, ou encore un carré. Les significations propres aux figures géomantiques, leurs positions dans le graphe obtenu et les relations à l'intérieur du graphe des figures (répétitions, oppositions, passations, etc.) entrent en compte dans l'interprétation.Note : des missionnaires chrétiens parcourant la Chine au XIXe siècle ont indûment traduit la notion de feng shui, pan important de la pensée chinoise, en « géomancie », « traduction » qui a eu cours pendant des décennies, en français et dans d'autres langues occidentales. Mais cette confusion de vocabulaire a quasiment disparu depuis les années 1970, l'appellation originelle de feng shui étant désormais employée de façon quasi-exclusive en Occident, si l'on se réfère aux titres des nombreux ouvrages publiés sur le sujet.Il en existe plusieurs pratiques africaines, certaines très proches de la pratique d'influence Arabe, mais aussi une expression qui est à l'origine du Vaudou à travers le dieu FA (ou Ifa) dieu de la divination, appelée Ifa. Dans cette version, les seize figures sont considérées par paires, ce qui donne 256 combinaisons. Il semble que plus que de divination, il s'agit d'une système très élaboré de pédagogie supporté par le dieu Fa et quelques autres divinités (Lêgba, Gû, Hêbiesso... moins d'une dizaine)3 à destination de peuples qui n'avaient pas d'écriture et chez qui tout devait reposer sur la mémoire. À noter qu'à ces divinités se superposent les dieux proprement animistes.La géomancie est une technique de divination fondée sur l'analyse de figures composées par la combinaison de quatre points simples ou doubles (ou points et traits). Ces points sont obtenus par l'observation de cailloux ou d'objets jetés sur une surface plane ou posés dans un espace donné, par des lancers de dés1, par le comptage de traits dessinés dans le sable avec un bâton ou sur du papier à l'aide d'un stylo2 ou encore par l'observation d'éléments disposés dans la nature sans intervention humaine.
Géomancie.Les oracles géomantiques sont basés sur une série de figures, chacune composée de quatre lignes de points, pairs ou impairs. Par différentes combinaisons simples, les tirages des figures sont développés pour former un diagramme ou graphe destiné à l'interprétation : un écu ou thème (terme emprunté à l'astrologie) géomantique, ou encore un carré. Les significations propres aux figures géomantiques, leurs positions dans le graphe obtenu et les relations à l'intérieur du graphe des figures (répétitions, oppositions, passations, etc.) entrent en compte dans l'interprétation.Note : des missionnaires chrétiens parcourant la Chine au XIXe siècle ont indûment traduit la notion de feng shui, pan important de la pensée chinoise, en « géomancie », « traduction » qui a eu cours pendant des décennies, en français et dans d'autres langues occidentales. Mais cette confusion de vocabulaire a quasiment disparu depuis les années 1970, l'appellation originelle de feng shui étant désormais employée de façon quasi-exclusive en Occident, si l'on se réfère aux titres des nombreux ouvrages publiés sur le sujet.Il en existe plusieurs pratiques africaines, certaines très proches de la pratique d'influence Arabe, mais aussi une expression qui est à l'origine du Vaudou à travers le dieu FA (ou Ifa) dieu de la divination, appelée Ifa. Dans cette version, les seize figures sont considérées par paires, ce qui donne 256 combinaisons. Il semble que plus que de divination, il s'agit d'une système très élaboré de pédagogie supporté par le dieu Fa et quelques autres divinités (Lêgba, Gû, Hêbiesso... moins d'une dizaine)3 à destination de peuples qui n'avaient pas d'écriture et chez qui tout devait reposer sur la mémoire. À noter qu'à ces divinités se superposent les dieux proprement animistes.L'origine réelle de ce type d'oracle reste incertaine. Certains auteurs le disent d'origine perse, tandis que d'autres tablent sur une création arabe. Le mode de construction des figures et leur placement dans l'ensemble de l'oracle, toujours de droite à gauche, sont en tout cas la marque d'un peuple faisant usage d'une écriture de droite à gauche, que la langue soit d'origine sémitique (arabe) ou non (persan).
x
x
x
x
Via
(La Voie) x
x
x
x x
Cauda draconis
(La Queue du Dragon) x
x
x x
x
Puer
(Le Jeune Garçon) x
x
x x
x x
Fortuna minor
(La Fortune Mineure)
x
x x
x
x
Puella
(La Jeune Fille) x
x x
x
x x
Amissio
(La Perte) x
x x
x x
x
Carcer
(La Prison) x
x x
x x
x x
Laetitia
(La Joie)
x x
x
x
x
Caput Draconis
(La Tête du Dragon) x x
x
x
x x
Conjunctio
(La Conjonction) x x
x
x x
x
Acquisitio
(Le Gain) x x
x
x x
x x
Rubeus
(Le Rouge)
x x
x x
x
x
Fortuna Major
(La Fortune Majeure) x x
x x
x
x x
Albus
(Le Blanc) x x
x x
x x
x
Tristitia
(La Tristesse) x x
x x
x x
x x
Populus
(Le Peuple)
Les noms latins des seize figures sont traditionnellement employés dans la géomancie « occidentale », depuis le Moyen Âge, parallèlement avec leur traduction dans la langue profane en usage dans le pays où est interrogé l'oracle.Les usagers de cette méthode de divination procèdent habituellement à un « tirage » de quatre figures, selon différentes techniques (jet de dés, de pièces, séparation de tas de cailloux, etc.).Une méthode de tirage consistait par exemple à aligner, sur le sable, quatre lignes superposées de points tracés au hasard, puis de faire de décompte de chaque ligne de points. D'une ligne impaire résultait un point unique, et d'une ligne paire un point double. Cette méthode est encore utilisée de nos jours, dans une version « adaptée », où le medium trace sur le papier quatre lignes de points pour en faire ensuite le décompte.Ces quatre premières figures sont en général appelées les « Quatre Mères », et d'elles découlent, par un système complexe de report de points, les onze autres figures de l'oracle. Ces quinze figures sont réparties en douze « maisons », deux « témoins » (droit et gauche) et un « Juge ».Certains adeptes de cette technique divinatoire y ajoutent une seizième « maison », le « Subjudex » ou « la Sentence », obtenue à partir de la combinaison du « Juge » et de la « maison I ». Cette « maison » surnuméraire n'est habituellement pas dessinée sur le graphique des quinze « maisons » classiques.Exemple fictif choisi au hasard parmi 65 536 combinaisons différentes (16 x 16 x 16 x 16).Une même figure peut revenir deux ou plusieurs fois dans l'ensemble du tirage : son interprétation variera toutefois en fonction de la place occupée parmi les « Maisons ». Toutefois, un graphe réunissant la même figure dans quatre cases (ou plus) sur quinze est habituellement considéré comme nul.
Les quatre « Filles » Les quatre « Mères »
VIII
x
x x
x x
x x
(la Joie) VII
x x
x x
x
x x
(le Blanc) VI
x x
x x
x
x
(la Fortune
Majeure) V
x
x
x x
x
(le Jeune
Garçon) IV
x
x
x x
x x
(la Fortune
Mineure) III
x x
x
x
x x
(la Conjonction) II
x
x x
x x
x x
(la Joie) I
x
x x
x x
x
(la Prison)
Les quatre « Nièces »
XII
x
x x
x
x x
(la Perte) XI
x
x
x
x x
(la Queue du Dragon) X
x
x x
x
x x
(la Perte) IX
x x
x x
x x
x
(la Tristesse)
Témoin Gauche
x x
x
x x
x x
(le Rouge) Témoin Droit
x
x x
x
x
(la Jeune Fille)
Juge
x
x
x
x
(la Voie)
Construction des « Filles » :les points successifs de la première « Fille » (V) sont le report de la première ligne de points des quatre « Mères » ; les points successifs de la deuxième « Fille » (VI) sont le report de la deuxième ligne de points des quatre « Mères » ; les points successifs de la troisième « Fille » (VII) sont le report de la troisième ligne de points des quatre « Mères » ; les points successifs de la quatrième « Fille » (VIII) sont le report de la quatrième ligne de points des quatre « Mères ».Construction des « Nièces » : à la différence de la construction des « Filles », les points ne sont pas reportés. Chaque ligne de chacune des « Nièces » est obtenue en additionnant les points de la ligne correspondante des deux « Mères » ou des deux « Filles » de l'étage supérieur, puis en réduisant au plus petit entier pair ou impair : 2 + 2 = 4 réduit à 2, 2 + 1 ou 1 + 2 = 3 réduit à 1, 1 + 1 = 2.La construction des « Témoins » suit le même schéma, chaque ligne de chacun des « Témoins » étant obtenue en additionnant les points de la ligne correspondante des deux « Nièces » de l'étage supérieur, puis en réduisant au plus petit entier pair ou impair. Les deux « Témoins » sont obligatoirement de même parité (soit pairs, soit impairs). Une parité divergente est la preuve d'une erreur dans l'établissement du graphe.La construction du « Juge » suit le même schéma, chaque ligne du « Juge » étant obtenue en additionnant les points de la ligne correspondante des deux « Témoins », puis en réduisant au plus petit entier pair ou impair. Le « Juge » compte obligatoirement un nombre de points pair, ce qui limite à huit le nombre de figures possibles dans cette case : Via (4 points), Fortuna Minor, Fortuna Major, Carcer, Conjunctio, Amissio, Acquisitio (6 points) et Populus (8 points). Toute autre figure est la preuve d'une erreur dans l'établissement du graphe.Dans le cas d'une interrogation de l'oracle faisant appel à la seizième « Maison » surnuméraire, celle-ci est obtenue en additionnant les points respectifs de la première « Mère » (I) et du « Juge ». On aura dans le cas présent :
Sentence
x x
x
x
x x
(la Conjonction)
Oniromancie.L'oniromancie ou onéiromancie (provient d'un mot grec signifiant songe et divination) est un art divinatoire utilisant les rêves.Cette discipline tenait une place importante durant les dernières époques de l'Égypte antique puisque, selon un livre de sagesse, les dieux auraient créé les songes pour délivrer des messages aux hommes. En Chine, les Mémoires du Coffret de Jade sont une compilation de rêves prémonitoires.Par son caractère imprévisible et incontrôlable, et par son absence apparente de logique, le rêve est un phénomène qui a toujours plus ou moins fasciné les hommes. Les recherches médicales sur le rêve et le sommeil en général étant loin d'être exhaustives (on sait simplement que le rêve joue un rôle dans l'organisation et « l'absorption » des informations assimilées dans la journée précédente), de nombreux arts divinatoires, religieux ou non, et même quelques pseudo-sciences ont cherché à décrypter les rêves, parfois qualifiés de « prémonitoires », à leur manière.L'interprétation des rêves ou onirocritique est l'ensemble des techniques, rituelles ou symboliques, qui tentent, au sein d'une culture donnée, de donner un sens au rêve.La majorité des croyances considèrent que le phénomène onirique est un phénomène symbolique, contenant une énigme et délivrant un message soit divin, soit intime. De nombreuses religions considèrent ainsi que le rêve porte un sens spirituel alors que les disciplines psychologiques modernes en font un processus mental renvoyant à la situation du rêveur.La psychanalyse de Sigmund Freud constitue, pour les sciences humaines occidentales, une méthode d'interprétation symbolique. Il en existe d' autres, telles la psychologie analytique de Carl Gustav Jung, la méthode du rêve éveillé de Robert Desoille, celles d'Alfred Maury et d'Yves Delage.Le rêve désigne un ensemble de phénomènes psychiques éprouvés au cours du sommeil. Il se distingue de l’hallucination et de la rêverie qui, eux, sont vécus à l’état éveillé. Le nom scientifique de l’étude des rêves est l’onirologie.La croyance à l'origine divine des songes est universelle. Des découvertes archéologiques témoignent que les Égyptiens de la Xe dynastie croyaient qu'un rêve pouvait révéler l'avenir et avaient recours à des clés des songes1. Le songe comme message divin existe également dans la mythologie grecque, à travers les rêves que Zeus envoie à Agamemnon ou les visions qu'accorde Apollon à Delphes, notamment à Oreste2. Dans l'orphisme et l'école de Pythagore on enseigne que la communication avec le Ciel s'effectue uniquement pendant le sommeil, moment où l'âme s'éveille, doctrine identique qu'on retrouve chez les écrivains juifs et arabes du Moyen Âge. Ibn Khaldoun évoque la pratique ritualisée des rêves mantiques chez les musulmans. L'oniromancie babylonienne n'avait rien à apprendre de la Grèce. Le songe prophétique est bien connu chez les Sémites, ce dont témoigne l'Ancien Testament3. On s'intéressait déjà aux rêves à Sumer vers -3000, et dans l'Égypte ancienne (-2500).Le rêve est également important au sein des chamanismes. La croyance la plus répandue chez tous les peuples sibériens est que la vie du corps dépend de l'âme[réf. souhaitée]. Gardant une certaine autonomie, elle peut s'évader pendant la phase du sommeil, et le rêve témoigne de cette évasion. Cette absence temporaire est sans danger, à condition qu'on ne réveille pas brutalement quelqu'un qui dort. Chez les Xant-Mansi, on dessine un tétras sur les berceaux des nourrissons afin que l'âme de celui-ci ne s'en aille pas trop loin. Si elle se fait prendre par les esprits, la mort est inéluctable, à moins que le chaman n'intervienne. Cette absence d'âme peut aussi être attribuée à d'autres états proches du rêve comme l'ivresse et la maladie, la folie aussi.Dans les sociétés chamaniques, certains types de rêves vont apporter de la chance au chasseur. S'il rêve de la fille de l'esprit de la Forêt (et des Eaux aussi pour les Selkup), c'est-à-dire du donneur de gibier (donneur de chance), sa chasse sera couronnée de succès par exemple. La fille de l'esprit de la Forêt peut apparaître différente à chaque rêve, en vertu de la « pluralité d'entités particulières, localisées »4. Les chamans sibériens voient aussi en rêve l'élan ou le renne dont la peau va lui servir à confectionner son tambour. Le rêve lui permet de savoir où le trouver et comment le reconnaître. Il ne lui restera plus qu'à faire part de ces renseignements au chasseur pour que celui-ci aille le tuer. Cette recherche peut durer une année entière.Certains types de rêves s'inscrivent dans le cadre de l'initiation également. Ils se produisent d'ailleurs souvent pendant une maladie. Dans ces rêves, il existe des thèmes récurrents : rencontres avec des figures divines (Dame des Eaux, Seigneur des Enfers, Dame des animaux), esprits-guides, révélations sur les maladies et leur traitement, dépeçage et découpage du corps du chaman5. On connaît de nombreuses sociétés « à rêves », c'est-à-dire des peuples pour lesquels le rêve revêt une importance particulière. C'est le cas des Mohave d'Arizona (largement décrits par Georges Devereux) ou encore des Zápara (voir les articles ou ouvrage d'Anne-Gaël Bilhaut) d'Amazonie équatorienne, moins connus du grand public.Dans la mythologie grecque, les songes ont leurs propres divinités, les Oneiroi, la plus connue est Morphée, dieu des rêves prophétiques. Aussi bien les philosophes que les médecins grecs se sont intéressés aux rêves et leurs sens. Ils y ont répondu de manières différentes allant d'un évènement sans conséquences (Aristote) à l'aide au diagnostic d'une maladie (Hippocrate) ou encore d'un outil de divination.
Mancies:Un art divinatoire est une technique de divination, consistant à prédire l'avenir.Il en existe plus d'une centaine (voir liste ci-après) parmi lesquels l'astrologie, la cléromancie, l'haruspicine, l'oniromancie, la chiromancie, la cartomancie et la numérologie.Le plus fréquemment, on ajoute au nom grec du support utilisé le suffixe mancie venant du grec μαντεία [manteia] qui signifie à la fois la faculté de prédire, l'action de consulter un oracle et la capacité d'interpréter la réponse donnée1. Il est synonyme de divination ou mantique et sert à former les noms des sciences divinatoires2. Assez rarement c'est le suffixe logie, généralement réservé aux sciences, qui est ajouté, comme c'est la cas pour l'astrologie ou la numérologie.
Radiesthésie.La radiesthésie est un procédé de détection fondé sur la sensibilité des êtres vivants à certaines radiations qu'émettraient différents corps. Elle permettrait de localiser des sources, retrouver un objet perdu, un trésor ou une personne disparue, établir un diagnostic médical, déterminer la profondeur d'un puits, etc.On doit le mot « radiesthésie » (du latin radius, « rayon » et du grec aisthêsis, « sensibilité ») aux abbés Bouly et Bayard 1. La radiesthésie est, selon la définition de l'abbé Bouly, la croyance en la faculté d'exercer cette sensibilité pour découvrir, grâce au pendule ou à la baguette, ce qui est caché aux facultés normales mais dont l'existence est réelle ou imaginaire.Ce procédé divinatoire était anciennement appelé rhabdomancie (du grec rhabdos, « bâton » et manteia, « divination », technique utilisant la baguette de coudrier) ou encore sourcellerie.Les accessoires les plus courants du radiesthésiste sont :le pendule (masse pesante quelconque mais symétrique et suspendue à un fil souple) ; cet objet est parfois creux de façon à pouvoir y placer des échantillons « témoins » (voir ci-dessous). Le pendule du Professeur Tournesol détient une réputation célèbre : il indique toujours « un peu plus à l'ouest ».La baguette, est constituée de deux branches en matière flexible d'environ trente centimètres de long, reliées à une extrémité. Elle sert le plus souvent à la recherche de sources, mais peut tout aussi bien servir en matière de radiesthésie médicale. Autrefois, la baguette était taillée dans une branche de noisetier.L'antenne de Lecher ; elle est inspirée de l'invention d'Ernst Lecher (les « fils de Lecher ») et a l'avantage,non seulement de pouvoir tester (réception), mais aussi d'émettre.les témoins servent de support psychique, mais ils n'ont rien d'indispensable.Ils peuvent aider à mobiliser les connaissances relatives à l'objet de la recherche.Un bas-relief de Yu le Grand authentifie son emploi en Chine dès le troisième millénaire avant Jésus Christ. La première description dans la littérature d'une baguette de sourcier a lieu en 1556 dans l'ouvrage du savant allemand Georgius Agricola sur les techniques minières, De re Metallica..Des expériences récentes, à partir des années 1980, ont été réalisées pour essayer de mettre en évidence le phénomène radiesthésique, les plus rigoureuses, comme celle de Munich ou Kassel, n'ont pas prouvé l'existence du phénomène. Au contraire, dans ces expériences réalisées à double insu, les sourciers ne dépassent pas les résultats dus au hasard.;consiste à chercher de l'eau dans le sol avec différents outils radiesthésiques.La géobiologie (au sens radiesthésique) est l'étude de l'ensemble des influences de l'environnement sur le vivant, et notamment des ondes liées aux champs magnétiques, courants d'eau souterrains, réseaux métalliques, failles géologiques.Les pendules sont parfois utilisés sur des cartes pour la recherche de personnes disparues ou de sources (cf. "Comment j'opère" de l'abbé Mermet).ect ect............
croyance & voyance BM limoges le 02/08/2016
- Commentaires textes : Écrire
Pura matiera medica antica
Le 29/07/2016
http://www.biusante.parisdescartes.fr/histoire/medica/index.php
http://www.homeoint.org/seror/
http://bio.m2osw.com/gcartable/terminologie/indextermino.htm
http://www.inconscients.com/phyto/maladies/lumbago.php
http://unt-ori2.crihan.fr/unspf/2009_Montpellier_Vercauteren_Pharmacognosie.pdf
https://www.youtube.com/channel/UCwnAxbYguUxkJSWtgJn6hyQ
http://jpm2001.free.fr/gnosie/polyTP%202015small.pdf
http://jpm2001.free.fr/gnosie/planCoursVASAMgnosie2015-16.pdf
http://jpm2001.free.fr/gnosie/chimie-du-vivant-2016-Gnosie18-2-16.pdf
http://jpm2001.free.fr/gnosie/Cours%20IPAN%202015du21-09-15.pdf
http://jpm2001.free.fr/gnosie/planCoursUE13-avril2016.pdf
http://www.pharmaetudes.com/ressources/3-annee-pharmacie
/pharmacognosie/Pharmacognosie%C2%A0.pdf
- Commentaires textes : Écrire