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Chamanisme
Le 08/08/2016
Le chamanisme, ou shamanisme, est une pratique centrée sur la médiation entre les êtres humains et les esprits de la nature ou les âmes du gibier, les morts du clan, les âmes des enfants à naître, les âmes des malades à ramener à la vie, la communication avec des divinités, etc. C'est le chamane qui incarne cette fonction, dans le cadre d'une interdépendance étroite avec la communauté qui le reconnaît comme tel.
Le chamanisme, au sens strict (chamane vient étymologiquement de la langue toungouse), prend sa source dans les sociétés traditionnelles sibériennes. Partie de la Sibérie, la pensée chamanique a essaimé de la Baltique à l'Extrême-Orient et a sans doute franchi le détroit de Béring avec les premiers Amérindiens. On observe des pratiques analogues chez de nombreux peuples, à commencer par les Mongols, les Turcs et les Magyars1 (avant leur christianisation), qui seraient tous originaires de Sibérie, mais aussi au Népal, en Chine, en Corée, au Japon, chez les Scandinaves, chez les Amérindiens d'Amérique du Nord, en Afrique, en Australie, chez les Amérindiens d'Amérique latine2 et également chez les Celtes (Druidisme orthodoxe).
Le chamanisme de chasse a pour but de répondre à un besoin essentiel : trouver du gibier. Certains peuples de Sibérie ou d'Amérique du Nord vivant de la chasse ont conservé ses fonctions primitives. On croit que les animaux sont animés par des esprits. Le chaman les rejoint dans le monde non sensible de la «surnature». Pour ce faire, il doit lui-même se transformer en animal et épouser la fille de l'esprit donneur de gibier (l'esprit de la forêt), qui lui servira de guide.Cet esprit a souvent la forme d'un cerf. Les gesticulations du chaman, que les Européens ont parfois pris pour de la folie, ne sont rien d'autre que la manifestation de sa nature animale. De son épouse, à l'aide de séduction et de ruse, il obtient des promesses de gibiers, animaux qui viendront donner aux chasseurs leur principe vital. Mais la chasse est un échange : les esprits des chasseurs sont eux-mêmes dévorés, ce qui leur cause des maladies et conduit à une mort inéluctable. Le rôle du chaman n'est pas, normalement, d'y remédier. Il doit seulement faire en sorte que l'échange se produise, mais de façon à retarder le plus possible l'échéance de la contrepartie, c'est-à-dire la seconde phase de l'échange, par le biais d'une manipulation.
Le chamanisme est marqué par des changements et des mutations lorsque la chasse cède le pas aux activités agricoles et d'élevage. La survie de la communauté ne dépend alors plus des esprits des animaux, mais d'esprits à caractère humain, notamment de ceux des ancêtres. Le monde des esprits, auparavant confiné à la forêt, s'étire vers le haut et le bas, vers ce qui deviendra le Ciel et les Enfers. Ce monde non phénoménal est souvent perçu comme étant une échelle à barreaux ou encore parfois un arbre, avec ses branches et ses racines. Le chamane est celui qui a la capacité de monter et descendre le long de ces différents niveaux de réalité, vers le Ciel ou les Enfers, de rencontrer des entités des mondes supérieurs et inférieurs (des esprits, par exemple) et de ramener de son voyage conseils, soins et pouvoirs « magiques », expansion de conscience etc.
Ainsi, pour effectuer un soin, le chamane entre d'abord dans un état de conscience modifié par le biais de transes et d'extases provoquées, par exemple, par des techniques de visualisation, de respiration, la musique, la danse ou l'utilisation de plantes psychoactives. Cet état est censé lui permettre d'accéder au monde non phénoménal. Il est souvent aidé par un ou plusieurs esprits alliés (animaux, plantes, objets ou même ancêtres) et doit alors faire face à la maladie de son patient, qui peut être visualisée sous la forme d'un monstre ou d'un mauvais esprit. Il utilise un ensemble de techniques choisies en fonction de sa situation et de sa culture, et qui peuvent aller de l'aspiration du mauvais esprit au don d'énergie... À la fin du processus, le patient est souvent censé avoir récupéré un morceau de son âme qui lui aurait été volé, ou avoir fait sortir hors de son corps un mauvais esprit.
Le tambour, de même que le costume, est un accessoire récurrent chez les chamanes. D'autres instruments peuvent également servir de tambour : les cannes chevalines, une cloche, une guimbarde, une poêle à frire, une corde. L'identité sexuelle du tambour est à la fois mâle (pour la peau) et femelle (pour le cadre). L'animation du tambour est cruciale pour l'entrée en fonction du chamane.
Ses fonctions sont multiples:fonction d'instrument de musique. Sa sonorité doit ressembler (Mongols) au brame du cerf pour effrayer les esprits ennemis. La peau est chauffée pour être tendue afin qu'elle résonne mieux (mais aussi parce que le feu est lié à l'idée de réanimation.fonction de véhicule, de monture terrestre, aérienne ou de barque (dans le monde aquatique).La fonction de monture n'est qu'un cas particulier, et ne représente pas généralement un acte de soumission de l'animal à l'homme. C'est d'un art autre que celui de l'équitation dont il s'agit : la réputation de l'ardeur amoureuse de l'épouse surnaturelle du chamane en est un exemple.
d'arme défensive et offensive de porte-parole de double animal (que sa peau se déchire et son maître en meurt). Le tambour et le chamane forment le couple chamanique. de support d'esprits et d'âmes, humaines (celles du groupe) ou animales (rapportées de chez l'esprit de la forêt en gage de gibier à venir).
Bien que la peau du tambour porte souvent un dessin de cervidé à large ramure, le tambour n'est pas qu'une simple figuration d'esprit. Il est un support ou un lieu de rassemblement des esprits (auxiliaires notamment). Du statut d'objet, il passe ainsi au statut d'être animé grâce aux rituels d'animations qui redonne vie (ou renouvelle la vie) à l'animal dont la peau a servi à le fabriquer.
Dans certains groupes (les Sor) le chamane épouse son tambour (l'esprit féminin du tambour est alors une véritable épouse), concrétisant ainsi le mariage avec la surnature (la fille de l'esprit de la forêt) et traduisant l'alliance surnaturelle (le tambour héberge l'épouse surnaturelle).
Les rituels d'animation sont variables d'une contrée à l'autre. Ils nécessitent la coopération des membres de la communauté. Les rituels de grandes ampleurs se font principalement au printemps (Selkoupes). L'animation du tambour, dans ce cadre, est une promesse de gibier, garantissant le succès à la chasse. Les rituels évoquent alors une chasse symbolique à l'animal imaginaire. Mais les rituels d'animation peuvent être plus autonome, faisant suite, par exemple, à la chasse réelle d'un animal destinée à fournir la peau du tambour : le chant du chamane peut alors retracer la vie de cet animal.C'est l'esprit clanique (par exemple l'esprit de la montagne) qui déterminera l'utilisation future du tambour, ainsi que le nombre de ses remplacements
La nature du chamanisme fait l'objet d'un débat. L'intérêt pour les scientifiques, ethnologues et érudits divers envers le chamanisme est partagé. Cependant, depuis au moins le XIXe siècle, avec les expéditions scientifiques russes en Sibérie, des chercheurs ont commencé à s'y intéresser. La cour toungouse (mandchoue) de la Dynastie Qing à également permis de mieux appréhender ces codes et rituels, par des livres de lois régissant le chamanisme.
Le chamanisme est appréhendé comme tel dès les XVIIe et XVIIIe siècles par les premiers observateurs en Sibérie. C'est le contact avec les esprits qui est considéré, à la fin du XIXe siècle, comme le phénomène religieux de base. Au XXe siècle, Mircea Eliade, influencé par le mysticisme du christianisme russe orthodoxe, rattache le complexe chamaniste (croyances, rites et mythes) à la religion. C'est surtout l'expérience extatique qui est définie comme l'expérience religieuse de base. Mais cette dernière notion est actuellement très controversée, certain la considérant comme une imposture scientifique, d'autres lui préférant le terme de transe, la seule à impliquer un élément musical.
L'arbre à prières ou arbre votif est une coutume religieuse pratiquée dans de nombreuses régions du monde. Elle consiste à utiliser un arbre vivant, ou une partie coupée d'un arbre que l'on plantera en un lieu bien choisi, comme support à des requêtes que les hommes font aux esprits.Ce type de culte est pratiqué notamment dans les religions chamaniques.Le rituel du barisaa pratiqué par les Bouriates de Sibérie en est un exemple. Un arbre jeune et vigoureux ayant été choisi, les participants à la cérémonie vont se livrer à un rituel complexe1 au cours duquel chacun d'eux va attacher des bandes étroites de tissu blanc aux branches de l'arbre, matérialisant ainsi leurs prières pour la paix du monde, celle de leur communauté, et pour leur paix intérieure personnelle. Après cette cérémonie, l'arbre, devenu un barisaa, devra être honoré par des offrandes, et continuera à servir de support aux messages aux esprits matérialisés par les bandes de tissu que chacun pourra attacher à ses branches lorsqu'il aura une prière à formuler.
D'autres formes de ce type de rituel, pratiquées par exemple au Tibet ou en Amérique du Nord, impliquent l'utilisation d'une branche soigneusement sélectionnée pour représenter l'Arbre éternel de la Vie. La plupart de ces rituels débutent par la recherche, effectuée seulement par une partie des participants (le plus souvent deux à cinq personnes), de la branche la mieux adaptée à la situation présente. Cette branche est ensuite rapportée au cercle de tous les participants à la cérémonie, puis plantée à l'emplacement le plus favorable, après avoir demandé à la Terre son autorisation. Comme dans le rituel du barisaa, les participants vont ensuite matérialiser la prière qu'ils feront en présence de l'Arbre par des objets qu'ils fixeront à ses branches, mais le choix pourra être plus divers (tissu, plumes, papier pour les demandes écrites, etc.).
on appelle chamanisme le système de représentations et de pratiques qui sous-tend l'activité des chamanes. De tradition orale, non doctrinal, il est caractéristique de petites sociétés sans chef, menant une vie de simple subsistance, dans lesquelles il est seul en présence. Il s'adapte à d'autres cadres, par exemple en contexte colonial où il se mêle aux religions universalistes. Le renouveau qu'il connaît de nos jours dans les sociétés décolonisées en voie de modernisation se manifeste sous des formes diverses: "chamanisme urbain", mouvements de reconstruction identitaire, philosophie écologique d'"harmonie avec la nature"...
On peut voir dans la coutume occidentale du sapin de Noël une forme moderne de ce rituel. Un arbre votif peut également être associé au rituel thérapeutique christianisé des bonnes fontaines, notamment en Limousin, comme à La Mazaurie, à Cussac (Haute-Vienne, France).
Un arbre à clous est un type d'arbre à prières ou arbre votif qui se rencontre particulièrement en Belgique, mais aussi dans d'autres régions, comparable aux arbres à loques ou à chiffons. Sa réputation se fonde sur l'ancienne croyance populaire qui estimait qu'un mal physique (son mauvais esprit), principalement les maux de dents et les maladies de la peau, pouvait, par un processus rituel, être extirpé du corps et cloué à un arbre. L'élimination du mauvais esprit entraînait ainsi la guérison1.
La présence des arbres à clous rappelle aujourd'hui une des dernières survivances de rites antiques issus de diverses formes de paganisme, progressivement remplacés par d'autres symboles du catholicisme. Ils sont aussi remarquables par les missions et rôles curieux que leur ont assignés les hommes.
Un bois sacré ou bosquet sacré est un bosquet d'arbres de grande importance religieuse pour une population particulière, liée à une culture ou tradition particulière.
De nombreuses cultures et civilisations ont conservé des bosquets, bois ou certaines parcelles de forêt interdits à la chasse, l'habitation, la coupe du bois ou l'agriculture, pour des raisons culturelles ou religieuses.
Un moulin à prières (mani chuskor ou mani korlo en tibétain) est un objet cultuel utilisé par les Tibétains pratiquant le bouddhisme.
Le moulin à prières traditionnel est constitué d'un cylindre rempli de mantras et pouvant tourner librement autour d'un axe. Selon les croyances associées à cet objet, actionner un tel moulin a la même valeur spirituelle que de réciter la prière du mantra, la prière étant censée se répandre ainsi dans les airs comme si elle était prononcée.
Les moulins souvent disposés en longues séries sont mis en mouvement l'un après l'autre par le fidèle qui passe devant eux. Le fidèle déplace les moulins avec sa main droite2. Et le moulin doit être tourné dans le sens des aiguilles d'une montre, afin que le mantra soit lu dans le sens où il a été écrit.
Les drapeaux de prières ou drapeaux à prières1 sont de petites pièces de tissu rectangulaires colorées et imprimées, suspendues au passage des cols, au sommet des montagnes, au croisement des chemins, sur le toit des maisons, sur les ponts, à l'extérieur des temples, dans la région de l'Himalaya (Ladakh, Tibet, Népal, Sikkim et Bhoutan). Selon les adeptes du bouddhisme tibétain, le vent qui souffle, caressant au passage les formules sacrées imprimées, les disperse dans l’espace et les transmet ainsi aux dieux et à tous ceux qu'il touche dans sa course.
L'origine des drapeaux de prières remonterait au Bön, religion populaire ayant précédé le bouddhisme tibétain3. Cette pratique est inconnue des autres branches du bouddhisme.
Au Tibet, pendant la Révolution culturelle, les drapeaux à prières furent souvent détruits en public à l'instar d'autres symboles religieux (idoles, textes, moulins à prières) en tant que superstitions. Les matrices en bois servant à imprimer les textes servirent de bois de chauffage aux serfs ou furent transformées en manches à outils.Sur les cols, les éperons rocheux, les maisons, les temples, etc., il est de tradition chez les adeptes du bouddhisme tibétain, de hisser et d'arrimer des cordelettes munies de drapeaux de prières tout neufs. Le vent qui caresse au passage les formules sacrées imprimées sur les drapeaux et les disperse dans l’espace, est censé leur donner vie et les transmettre ainsi aux dieux et à tous ceux qu'il touche dans sa course.différents mantras ou de prières. Ils sont souvent de cinq couleurs : bleu, blanc, rouge, vert et jaune (ou parfois orange). Ils sont considérés comme des porte-bonheur possédant la capacité d’écarter les difficultés. Leur nom vient du cheval imprimé sur la plupart d’entre eux, cheval représenté portant les Trois Joyaux : le Bouddha, le Dharma (ses enseignements) et la Sangha (la communauté bouddhiste).
Un arbre à loques (ou arbre aux loques, ou arbre à clous) est un arbre sur lequel ont été fixés des morceaux de vêtements, en général pour obtenir la guérison d'une maladie.
http://www.systerofnight.net/religion/html/chamanisme.html
http://arutam.free.fr/Chaman.html
http://classiques.uqac.ca/contemporains/saladin_danglure_bernard/mariage_mystique/mariage_mystique.pdf
https://fr.wikipedia.org/wiki/Arbre_du_Monde
http://www.geopsy.com/chamanisme/voir_savoir_pouvoir.pdf
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Secrets de grand-mère
Le 06/08/2016
Les remèdes de bonne femme
dans notre région:
Secrets de grand-mère
Se soigner
Jadis,il n'existait pour ainsi dire pas de médecin dans nos campagnes.Les operations de petite chirurgie étaient faite par le barbier du village,quand on s'était cassé un bras ou une jambe,on faisait appeler le rebouteux qui était une sorte de sourcier à qui l'on attribuait un pouvoir surnaturel,quand ce n'était pas le medecin.La thérapeutique plus que rudimentaire consistait en formules et en pratiques transmises de génération en génération,c'était souvent certaines vielles femmes qui détenait le secret des guérison.Ne croyez pas que les remèdes de bonne femme on été abolis,en en use encore dans certains endroits.j'ai vais indiquer comment aux siècles passés on signait les diverses maladies.
Petites plaies,écorchures,contusions légère:De la salive passait pour un excellent remède.Les fleurs de lys,macérées dans de l'eau de vie et appliquées sur les écorchures et les coupures étaient un remède souverain.
Douleurs et mal du dos:On gardait une pomme de terre dans la poche de son pantalon,on disait que c'était efficace et que la pomme de terre prenait la douleur.
Chiens anragés:Pour s'en préserver,il suffisait de leur présenter un chapelet ou un scapulaire.
Affection nflammatoire de l'oeil:Application d'un oeuf frais sur l'oeil ou simplement de blanc d'oeuf.
Evanoissement:Un peu d'or en feuille trituré dans du miel et auquel était ajouté du bouillon était paraît-il souverain.
Maux d'yeux:On faisait des appications d'eau de la Reine de Hongrie qu'on obtenait en faisant macérer pandant deux jours des fleurs de romarin dans de l'eau de vie due l'on distillait ensuite.
Rhumatismes:Le meilleur remède était de suer.
Rhume de poitrine:Il se passait quand on avait bu une décoction de capillaire(petite fougère de muraille),de guimauve,de figue,de raisin et de réglisse.
Verrues:On les frottait avec deux moitiés de pommes de terre,que l'on laissait ensuite pourrir;les verrues disparaissaient quand les pommes de terre étaient pourries.
Ulcères:On les soignait avec de la rosée recoeillie au mois de mai,avant le lever du soleil et dans laquelle on avait bouillir de l'ail et de l'oliban ( est une gomme résine fournie par deux plantes dites boswellia bhau-dajiana,ce produit coule à partir d'incisions faites dans la profondeur de la tige de ces plantes.
Fièvre quarte:Il fallait manger pendant neuf jours a jeun des feuilles de sauge,le premir jour neuf,le second huit,le troisième sept,etc.
Bile,mélancolie: Elle disparaissaient quand on absorbait une décoction de polipode ( réglisse ),de sommités de houblon ( c'et-à-dire les pointes,les extrémité des braches ),et de pommes rainettes.
Bourdonnements dans la tête et mal au coeur: On buvait de l'eau dans laquelle on avait fait bouillir des racines de patience,de buglose ( plante des bois,de plaine et de colline ),et de réglisse.
Gravelle ( petits graviers dans les reins ou la vessie) : jus de un citron pressée avec sa peau dans un verre d'eau- pendant 15 jours.
Maladie de la peau-la teigne:On l'on guérissait en broyant des feuilles de bardane ( la bardane s'appelle également herbe aux teigneux,coupe aux barbues,tignon,boutons de pompiers,grattereaux,attache-habits ),dans un mortier avec un pilon et appliqué comme topique,guérissait radicalement.La bardane est une plante qui croît abondamment partout sans culture sur le bord des chemins.Elle peut etteindre souvent 1,50m de hauteur,sa racine en infusion guérissait radicalement les furoncles,c'était un excellent dépuratif,on se servait de la bardane également pour soigner les maladies nerveuses,contre la goutte,les rhumatismes et la syphilis également.
bruno mafrica
Comment se soignaient nos ancêtres.
La thérapeutique du temps de Mozart:
Méthodes et remèdes relèvent des théories des Anciens, selon lesquelles les maladies sont dues à un déséquilibre entre les humeurs. Pour rétablir l’équilibre corporel, il faut donc dépléter, évacuer. Le sang et la bile étant les humeurs les plus accessibles, on saigne et on purge.
Sous le terme d’ « évacuant » sont regroupés les remèdes dont l’administration donne lieu à la sortie, à" l’expulsion d’une humeur quelconque. Leur fonction est de développer la vitalité d’un des organes sécréteurs ou « exhalants » du corps. Ils doivent « accélérer les mouvements de cet appareil organique, élever son action vitale au-dessus de la mesure qui lui est ordinaire ».
Les remèdes du temps de Mozart
Avant l’ère de la chimie de synthèse, qui connaîtra un réel développement au cours du XIXème siècle, la production des médicaments est liée à l’acquisition et à la transformation galénique de matières premières pharmaceutiques végétales, minérales ou animales qui, en raison de leur fréquente inactivité, sont l’objet de constants remaniements. Parmi les ressources végétales, certaines viennent de pays lointains, ramenées par les marchands d’épices et de drogues qui profitent du développement du commerce international.
La chimie et la thérapeutique vont connaître un renouveau à la fin du XVIIIème siècle, qui conduira au début du XIXème siècle à la découverte de la molécule comme entité et à la création artificielle de nouvelles substances pharmaceutiques. A la fin du XVIIIème siècle, la chimie passe du stade expérimental au stade industriel ( c’est le cas du carbonate de sodium, utilisé dans la fabrication du savon, du papier et du verre, etc.). Hahnemann introduit la notion , vers 1790, que toute substance est capable de guérir des symptômes analogues à ceux qu’elle peut elle-même produire, et crée ainsi l’homéopathie.
De nombreux codex et ouvrages de pharmacopée, où sont répertoriés et classés les différents remèdes officiellement utilisés sont édités. Il en est ainsi de l’ouvrage d’Antoine Baumé « Eléments de pharmacie théorique et pratique », en 1762 [2]
Une « médecine traditionnelle » des campagnes existe parallèlement à la médecine héritée des Anciens, dont l’arsenal thérapeutique s’agrandit dès le 17ème siècle, avec la découverte de l’écorce de quinquina, des vertus de la rhubarbe, du guaiac, etc., et avec le développement de remèdes d’origine minérale, tels que le mercure et l’arsenic qui enrichissent au XVIè et au XVIIème siècle l’étroit éventail thérapeutique disponible. Aux remèdes utilisés par les apothicaires viennent donc s’ajouter les remèdes préparés et utilisés dans les campagnes, dont la connaissance se transmet de génération en génération [3]. Ces remèdes sont préparés à base de minéraux, de végétaux que l’on cueille au moment propice dans la campagne, et d’animaux dont on utilise les organes mais aussi-les excréments.
Les excipients sont généralement à base de denrées alimentaires, permettant la réalisation d’onguents de cataplasmes, de baumes, de lotions, de teintures et de vins médicamenteux.
Ces remèdes sont parfois utilisés dans le cadre de la théorie dite « des signatures », selon laquelle le mal doit être soigné par l’identique ou son symbole : par exemple, la perte de sang doit être soignée par des substances primitivement de couleur rouge, etc. Cette théorie, avancée par Pline puis reprise par Paracelse , est basée sur le fait que Dieu, regrettant d’avoir créé les maladies, donne à l’homme des remèdes qu’il a placés dans les végétaux. C’est le cas de la « pulmonaire », plante dont les feuilles allongées et tachées de blanc rappellent les lobes des poumons et sont donc indiquées dans les affections respiratoires. On utilise également certains remèdes en vertu du symbole qu’ils représentent. Ainsi l’or est utilisé sous forme de bouillon pour conférer l’immortalité qui lui est attribuée. Il en est de même des pierres précieuses.
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illusionnisme
Le 05/08/2016
L'histoire de l'illusionnisme
XVIIIe s. apr. J.-C. - XXIe s. apr. J.-C.
L'illusionnisme est présent dans la société depuis l'Antiquité. Que ce soit en tant que physiciens ou en tant que prestidigitateurs, les magiciens ont toujours eu une place privilégiée en Catalogne. La collaboration entre Hausson et Joan Brossa a joué un rôle important dans la deuxième étape de l'histoire de l'illusionnisme puisqu'ils ont donné à cet art une forme poétique.
L'histoire de l'illusionnisme (ou magie blanche) est liée à celle des prêtres des tribus primitives. Face aux mystères qui entourent la vie (le jour, la nuit, les saisons, les tempêtes, les sécheresses, la naissance, la mort, etc.), l'homme primitif se voit contraint d'attribuer des connotations surnaturelles à tout ce qui échappe à son entendement. Le rôle des prêtres, sorciers, mages et chamans devient essentiel pour protéger le clan.
Dans certaines civilisations anciennes, les connaissances en matière de physique, jusqu'alors élémentaires, telles que la force de la vapeur d'eau ou les vases communicants, étaient utilisées pour démontrer avec astuce les pouvoirs 'surnaturels' des prêtres qui leur permettaient, par exemple, d'ouvrir et de fermer les portes des temples. Le texte le plus ancien se rapportant à un spectacle de magie est un papyrus égyptien qui se trouve au British Museum à Londres, et qui date de l'an 3766 avant J.C.
Le Moyen-Âge a contribué à l'apparition des escamoteurs, généralement des jongleurs ou troubadours qui parcouraient les châteaux, tavernes et places avec leur répertoire de chansons, poèmes, farces et jeux de mains. L'Inquisition a conduit beaucoup de ces artistes au bûcher. Mais le courant humaniste de la Renaissance a permis l'extraordinaire floraison de l'illusionnisme en Italie.
Toutefois, ce n'est qu'à la fin du XVIIIè que l'illusionnisme devient un art scénique. Les magiciens de l'époque abandonnent les baraques de foire et s'accordent un cachet pour jouer dans les théâtres. Ils deviennent des 'physiciens' ou 'professeurs' pratiquant une 'physique récréative' pour justifier leurs lévitations, flottements, décapitations, incinérations ou disparitions. En 1733, le barcelonais Pau Minguet publie à Madrid le premier livre de magie apparu en Espagne : 'Engaños a ojos vistas y diversión de trabajos mundanos' [Tromperies visibles et diversion de travaux mondains]. En 1845, le français Jean-Eugène Robert-Houdin inaugure un théâtre à Paris où sont représentées les célèbres 'Soirées Fantastiques' qui conçoivent l'illusionnisme tel qu'on l'entend aujourd'hui. Grâce à Robert-Houdin, l'illusionnisme acquiert une dimension faite d'élégance et de poésie. C'est au théâtre de Robert-Houdin que Méliès réalisera, à partir de 1896, les premières projections cinématographiques.
Dans la première moitié du XXè siècle, l'Europe et l'Amérique offrent des spectacles de magie de grand format dans des théâtres et music-halls. Barcelone accueille des étoiles telles que Fu-Manchu, Richiardi junior ou le transformiste Fregoli. Avec l'apparition de la télévision dans les années 60, l'intérêt du public pour l'illusionnisme décroît et celui-ci se réfugie dans les cabarets tels que Bolero, Rigat, Río ou Emporium, où travaillent de grands magiciens tels que Howard de Courcy, Kassagi, Silvan, Brahama ou Potassi. Avant l'arrivée de David Copperfield, le dernier grand illusionniste qui atterrit à Barcelone, il convient de citer le passage de l'allemand Kalanag au théâtre Còmic, en 1962.
Dans la Catalogne du dernier tiers du XIXè, l'illusionnisme est un spectacle très populaire qui se représente aussi bien dans les théâtres publics que dans les maisons privées. À partir de 1835, le théâtre barcelonais de Santa Creu programme des spectacles d'illusionnisme déguisés sous forme de jeux scientifiques.
Fruitós Canonge (Montbrió del Camp, 1824 - Barcelone, 1890) fut un magicien très populaire qui tenait également un stand d'illustrateur sur la place Reial de Barcelone. Il joua devant les rois d'Espagne Alphonse XII et Amédée Ier de Savoie. En 1860, il entreprit une tournée en Argentine et en Uruguay, où il gagna le surnom de 'Merlin catalan'.
Melcior Millà (Barcelone 1830 - ? 1906), patriarche du célèbre lignage d'éditeurs, libraires et auteurs de théâtre, est l'un des plus anciens magiciens catalans dont on conserve des traces écrites (dès 1856). Admiré par Canonge en personne, il fut le premier à adapter au catalan les jeux créés par Robert-Houdin.
Joaquim Partagàs (Barcelone, 1848-1931), dit 'le thaumaturge catalan', débute en 1879 au théâtre Romea de Barcelone. En 1878, il fonde la boutique El Rey de la Magia, qui change d'adresse en 1881 pour s'établir à son emplacement actuel. En 1900, il publie 'El prestidigitador Óptimus o Magia Espectral' [Le prestidigitateur Optimus ou la magie spectrale], et entre 1894 et 1900, il gère le Salón Mágico, premier théâtre magique d'Espagne, situé sur la Rambla del Centre, à Barcelone.
La famille Roca (Francesc Roca, mort en 1945, et ses fils Ernest et Alfons) était propriétaire d'un théâtre ambulant qui exhibait des automates, des personnages de cire ainsi qu'une large gamme de curiosités, et exécutait des numéros de ventriloquie, de magie et de grande illusion.
Joan Forns (Badalona 1916 - Barcelone 1998), plus connu sous les noms artistiques de Caballero Forns, Doctor Misterio et Ling-Fu, mais surtout sous celui de Li-Chang, resta fasciné par les numéros exécutés par le magicien David Bamberg, dit 'Fu-Manchú' au théâtre Apolo de Barcelone en 1933. Il adopta une esthétique chinoise et dans les années 40 et 50, il popularisa les revues fantastiques, un mélange d'illusionnisme et de variétés qui lui ont valu un grand succès international.
Par ailleurs, la Catalogne, porte-drapeau de l'illusionnisme en Espagne, fit les premiers pas vers un renouvellement du langage de la magie.
Le grand transformiste italien, Arturo Brachetti, soutient que 'la magie est une gymnastique qui devient une danse lorsqu'elle est utilisée dans un contexte expressif'. Tel est le défi de l'illusionnisme au XXIè siècle.
Les apparitions >>voir n°1
http://cdm-web.net/grec-ressources/downloads/Cours_01.pdf
https://archive.org/stream/lemondedesrvesl00simogoog#page/n7/mode/2up
https://archive.org/stream/bub_gb_GcMVAAAAYAAJ#page/n1/mode/2up
https://archive.org/stream/lesapparitions00roll#page/n5/mode/2up n°1
https://www.bing.com/videos/search?q=vid%c3%a9o+histoire+de+l'illusionnisme&qpvt=vid%c3%a9o+histoire+de+l%27illusionnisme&FORM=VDRE
http://www.barruel.com/histoire-illuminisme.html
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Zoroastre
Le 05/08/2016
Zoroastre, Zarathushtra ou Zarathoustra (en Persan زرتشت, Zaraϑuštra en avestique, Ζωροάστρης en grec), est un « prophète », fondateur du zoroastrisme. Il est difficile, étant donné l'époque et l'importance du personnage,sources de nombreuses affabulations, de donner des dates et des lieux précis à son sujet. Il serait né dans le nord ou l'est de l'actuel Iran. Traditionnellement, l'histoire de sa vie est présentée comme se déroulant entre les VIe et VIIe siècles av. J.-C.
Quelques bribes de sa vie sont connues grâce aux hymnes gathiques de l'Avesta (en Persan اوستا), rédigés dans une langue indo-iranienne archaïque,vieille d'environ 3 000 ans, l'avestique.Celle-ci se montre très proche des textes védiques indiens du Rig-Véda, où l'on retrouve le même type de grammaire que dans le livre saint de Zoroastre.On le connaît aussi à travers la tradition qui rapporte un récit épique de sa vie, tel un scénario exemplaire empli d'événements surnaturels et de miracles.Il est donc perçu comme un personnage historique.
Zoroastre nous vient principalement de l'Avesta, dont les Gathas sont la partie la plus ancienne,des textes grecs.Zoroastre est plus connu comme un sage, un magicien,Un personnage nommé Sarastro apparaît dans l'opéra La Flûte enchantée de Mozart. Zoroastre, ayant appris par les règles d'astrologie qu'il devait naître un grand prophète, se mit en tête de persuader au monde que c'était lui-même. Pour y réussir, il invoquait souvent le démon, qui lui apparaissait au milieu du feu, et lui imprimait une marque lumineuse sur le corps et qui contenait toute sa doctrine et tout ce que le diable transformé en ange de lumière lui avait fait entendre du milieu du feu. Il est, dit le même auteur, le premier qui ait enseigné la doctrine des deux principes du bien et du mal.Si donc Zoroastre est le auteur du culte du feu, il faut avouer qu'il est plus ancien que Moïse.Zoroastre,Il prétend que les anciens Perses avaient des idées justes de la Divinité, qu'ils n'admettaient qu'un seul Dieu ; qu'à la vérité, ils admettaient deux principes, mais l'un incréé, et l'autre créé; que le culte qu'ils rendaient au soleil et au feu, était purement civil. Mais les anciens auteurs qui nous ont parlé de la religion des Perses conviennent unanimement qu'ils adoraient le soleil et le feu, l'un et l'autre sous le nom de Mithras.
Il y a un Etre souverain et indépendant, qui existe par lui-même de toute éternité ; que sous cet Etre il y a deux anges, l'un de lumière, qui est l'auteur du bien, et l'autre des ténèbres, qui est l'auteur du mal ; que ces deux anges ont formé du mélange de la lumière et des ténèbres toutes les choses qui existent.Anciennement les mages élevaient des temples découverts, consacrés au feu, sur le sommet des montagnes et sur d'autres lieux élevés en plein air; mais comme la pluie, les 'tempêtes, les orages, éteignaient souvent leur feu sacré, on bâtit sur ces autels des temples, afin que ce feu sacré ne s'éteignît plus, et qu'on y pût mieux pratiquer le culte divin.On trouve dans l'Ancien Testament, et une grande partie des psaumes de David. Zoroastre y fait Adam et Eve chefs du genre humain : il y donne l'histoire de la création du inonde, à peu près de même que Moïse, avec cette différence, qu'au lieu que Moïse dit que Dieu créa le monde en six jours, Zoroastre veut qu'il l'ait créé en six temps différents, composés chacun d'un certain nombre de jours, qui l'ont en tout trois cent soixante-cinq, c'est-à-dire, un an entier.
http://mb-soft.com/believe/tfom/zoroastr.htm
http://www.religare.org/sites.php#zoroastrisme
https://www.youtube.com/watch?v=TJDsqCKcV9o
http://www.arbredor.com/ebooks/ZoroastreMenant.pdf
https://archive.org/stream/ouvragedezoroastre01anqu#page/n7/mode/2up
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Les magiciens alchimistes
Le 03/08/2016
les magiciens alchimistes
Les Anciens ont donné le nom de Magie à une pratique qui avait la prétention de soumettre les puissances supérieures et/ou inférieures (esprits, génies, démons) à la volonté de l’homme, et de les contraindre,soit en se les rendant favorables,soit en les conjurant, les évoquant par des paroles ou des procédés mystérieux,à exécuter des actes extraordinaires,tels que des divina tions, des apparitions,des transformations,des guérisons subites,des maladies mortelles,des sentiments irrésistibles d’amour, de haine,etc.Les Magiciens s’attribuaient le mérite et le pouvoir de commander et d’intervertir.Les individus qui se qualifiaient ainsi réussissaient sans doute à produire des actes véritablement surprenants,par la puissance de leurs formules et leurs vertus mise en pratiques traditionnelles et merveilleux pour acquérir la réputation d’un magicien bien redoutable.De même,le prestige que l’on attribue aux magiciens donnent à penser que ceux-ci avaient des connaissances en physique, en chimie,en physiologie et en astronomie,dont ils savaient tirer admirablement parti, accolées aux systèmes de croyances des endroits où ils se trouvaient,révélant par leurs actions,de vrais faits ou phénomènes se rapprochant autant des mystères,que des désirs de voir la réalisation de demandes et prières de leurs contemporains réalisées etc.A l'epoque,on a cru que par certaines formules d’invocations, on pouvait faire agir les « génies » c’est ce que l’on a nommé « charmes » ; les attirer par des chants ou par le son des instruments de musique,ce sont les « enchantements » ; évoquer les morts et converser avec eux, c’est la « nécromancie » ; apprendre l’avenir et connaître les choses cachées,c’est « la divinatio n » ; envoyer des maladies et causer du dommage à ceux à qui on voulait nuire,ce sont « les maléfices » ;nouer les enfants les empêcher de croître, frapper les hommes d’impuissance,c'est « la fascination » ; diriger les sorts, bons ou mauvais,et les faire tomber sur qui l’on voulait,c’est ce que nous nommons « sortilège ou sorcellerie » ; inspirer des passions criminelles aux personnes de l’un où l’autre sexe, ce sont « les philtres » etc.
On attribuait souvent l’invention de la magie aux Mages ou Prêtres de ZOROASTRE, et l’on admettait qu’elle prit naissance dans la MEDIE, d’où elle se répandit peu à peu en CHALDEE, en PERSE, en Grèce, à ROME et ailleurs.Mais les Prêtres Mazdéens ne firent vraisemblable ment que donner à cette prétendue science une forme plus arrêtée, car les pratiques magiques existaient bien longtemps avant l’institution du Mazdéisme. Quand on étudie l’histoire de l’antiquité, on y trouve des magiciens de tous les temps et chez tous les peuples. Seulement le caractère de leur science varie suivant les régions. Ce qui frappe encore, c’est que dans les états orientaux la magie se rattachait intimement aux croyances religieuses, aussi était-elle exclusivement pratiquée par les castes sacerdotales. Quant à l’influence que les magiciens exerçaient, même sur les gouvernements, on peut s’en faire une idée par un passage de l’Ancien Testament où il est question de luttes de MOÏSE avec les Magiciens de Pharaon.Cette influence existait aussi en PERSE.On sait aujourd’hui que les pratiques magiques existent dans toutes les cultures. Simplement la magie dont il est question ici est seulement celle qui a été connue et pratiquée traditionnellement en Occident.Parmi les Magiciens de l’antiquité, connus dans un passé du monde occidental, ceux de la MEDIE et de la PERSE passèrent toujours pour les plus habiles. Plusieurs d’entre eux vinrent à différentes époques, dans la Grèce et principalement en Italie, exploiter leur prétendue science, qui fut avidement accueillie par la « superstition » Romaine. Néanmoins c’est dans les derniers temps du paganisme que la Magie devint surtout florissante sous l’influence des philosophes de l’école d’Alexandrie.
L’ALCHIMIE
Est une discipline qui recouvre un ensemble de pratiques et de spéculations qui sont en rapport avec la transmutation des Métaux. L’un des objectifs de l’alchimie est le « Grand Œuvre », c'est-à-dire la réalisation de la pierre philosophale permettant cette transmutation des métaux,notam ment les métaux vils comme le plomb, en métaux nobles comme l’argent et l’or.Un autre obje ctif de l’alchimie est la recherche de la panacée (médecine universelle) et la prolongation de la vie par l’intermédiaire d’un élixir de longue vie.La pratique de l’alchimie et les théories de la matière sur lesquelles elle se fonde,a partir de la renaissance,philosophiques,mystiques et spiri tuelles.Le mot Alchimie vient de l’Arabe « alkymiya » et apparaît dans le vocabulaire Français au XIVème siècle, par le latin médiéval « alchemia ». Ainsi que du Grec ancien « chumeia /chêmeia » signifiant(art de fondre les métaux).KYMIA pourrait également venir du mot Copte « kême », lui- même dérivant du démotique KMI, correspondant au moyen Égyptien, désignant l’Égypte. L’alchimie occidentale est née dans l’ancienne Égypte Gréco-romaine à Alexandrie entre le 1er siècle avant J.C et le 3ème siècle de notre ère.En ce qui concerne la substance même de l’alchimie gréco-égyptienne, elle serait née de la rencontre d’un fait et d’une doctrine. Le fait est l’art du bijoutier et du teinturier fantaisie, c'est-à-dire l’art de reproduire à meilleur compte l’Or, l’Argent, les Pierres précieuses et la Pourpre. La doctrine elle, est une spéculation mystique centrée sur l’idée de sympathie universelle. Car l’alchimie est liée à la philosophie hermétique, que l’on peut définir comme « une vision du monde fondée sur les correspondances et SYMPA THIES unissant Macrocosme et Microcosme ».Il ne faut cependant pas confondre les deux ! Les textes philosophiques du « Corpus Hermeticum » ne parlant pas d’alchimie. Des textes, à la fois hermétiques et alchimiques,apparaissent dès le 2ème ou 1er siècle avant J.C.Dans le cas de l’alchimie, les anciens Égyptiens sont connus pour s’être intéressés à l’origine et à la nature des pierres précieuses et des métaux, et les textes alchimiques grecs de l’antiquité tardive contien nent diverses allusions à l’Égypte et à ses traditions, mais nous n’y trouvons rien d’analogue à l’évolution, sans solution de continuité, de la Magie Pharaonique à la magie Gréco- Égyptienne. Le même discours vaut pour l’astrologie. Cependant l’Égyptologue François DUMAS est d’un avis opposé : il voit un lien entre la pensée égyptienne et l’alchimie Gréco -Égyptienne, à travers la notion de pierre, pierre à bâtir ou pierre philoso phale.Le but le plus emblématique de l’alchi mie est la fabrication de la pierre philosophale, ou « grand œuvre », censée être capable de tran smuter les métaux vils en métaux nobles. D’autres buts de l’alchimie sont essentiellement théra peutiques ; la recherche de l’élixir d’immortalité et de la panacée (médecine universelle), et explique l’importance de la médecine arabe dans le développement de l’alchimie. Derrière des textes hermétiques constitués de symboles cachant leurs sens profane, certains alchimistes s’intéressaient plutôt à la transmutation de l’âme, c'est-à-dire à l’éveil spirituel.On parle alors de « l’alchimie mystique ». Plus radical encore « l’ars magna » une autre branche de l’alchimie, a pour objet la transmutation de l’alchimiste lui-même, en une sorte de surhomme aux pouvoirs quasi-illimités.Depuis les origines, les hommes des sociétés traditionnelles ont intuitivement perçu les racines spirituelles de la création, celles de leur être propre, et, par voie de conséque nce, de leur vie, du vrai et unique sens de toute vie humaine.La Théurgie,comme la Magie et l’Alchimie s’inscrivent à leur manière, comme des éléments indispensables aux possibilités inscrites dans le génome de l’être humain....
http://www.dailymotion.com/video/xycsh7_le-secret-des-alchimistes-1-2_news
http://herve.delboy.perso.sfr.fr/tresor_paracelse.html
http://www.antiquite.ac-versailles.fr/magie/magie00.htm
https://www.youtube.com/watch?v=OykKrwTawyo
http://www.esoblogs.net/galeries/opus-magnum-mago-cabalisticum/
https://archive.org/stream/introductionltu00fayegoog#page/n8/mode/2up
https://archive.org/stream/histoiredelhydr00mortgoog#page/n8/mode/2up
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