mapage
L'anagrammatisme
Le 29/10/2016
http://depot-e.uqtr.ca/5731/1/000574362.pdf
http://linx.revues.org/pdf/1173
https://italique.revues.org/pdf/152
http://constellation.uqac.ca/1600/1/1457561.pdf
http://www.elianeviennot.fr/Marguerite/MV-Ded-DeMarquets.html
https://archive.org/details/lacertitudedesp01cloogoog
http://www.martinismeoperatifquebec.org/nomesomar.pdf
http://editionsdesequateurs.fr/web/bundles/equateurs/docs/actualites/130909_Anagrammes_SylvainTesson.pdf
http://www.revue-texto.net/Saussure/Sur_Saussure/Choi_these.pdf
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La divination
Le 28/10/2016
Pourtant,la divination ne figure pas généralement dans les exposés sur la religion,du moins pas à une place prééminente.Le terme est utilisé pour décrire des techniques compliquées,d’aspect souvent exotique,mises en œuvre pour connaître la volonté du/des dieu/x et le futur.Depuis les associations spontanées à partir des motifs dessinés par l’huile dans de l’eau (lécanomancie) ou à partir de sons déclarés comme omineux (la « voix parlante/Aius Locutius » sur le Forum romain),jusqu’aux calculs astrologiques savants pratiqués par des mathematici professionnels,l’éventail des phénomènes est étendu et leurs manifestations sont bien souvent étudiées comme relevant d’un domaine spécifique.Animé d’un intérêt évident pour le marginal et l’inhabituel,Auguste Bouché-Leclercq en a répertorié les multiples pratiques dans un ouvrage en quatre volumes (plus de 1600 pages) : Histoire de la divination dans l’Antiquité.Cette étude analytique (par type de divination et par aire géographique) ne replace pas le phénomène divinatoire dans les conceptions et représentations grecque et romaine du monde.Cependant, sa richesse documentaire continue de la recommander comme une référence,ce dont témoigne sa réédition en 2003. Depuis cette somme, la recherche a suivi plusieurs voies, munie des outils conceptuels et épistémologiques fournis par Divination et rationalité depuis 1974.Cet ouvrage séminal s’est attaché à la nature des opérations intellectuelles à l’œuvre dans les pratiques divinatoires (la « rationalité ») et à la place du savoir divinatoire dans une société donnée.En construisant sur ces acquis, un groupe de recherche franco-allemand (2004-2006) sur « La divination dans l’Antiquité (monde grec et empire romain) » a choisi d’explorer en quoi la divination était une modalité antique de l’action,évidente pour les futur et présent de l’homme,mais également mise en œuvre rétrospectivement pour le passé.C’est une fonction sociale dynamique,car elle agit comme une force de légitimation,autant dans un contexte collectif (celui de la cité,où le recours aux signes des dieux permettait de perpétuer ou de recomposer des équilibres) qu’individuel,et,chronologiquement,autant dans les périodes classiques que dans des siècles plus tardifs.Les cinq contributions de ce dossier reflètent le volet anthropologique des conclusions de ce groupe de recherche.Il n’est pas superflu de rappeler quelques repères thématiques et bibliographiques qui aideront à situer les questions abordées ici dans le contexte de la recherche récente.Outre l’examen des pratiques,la divination en tant que technè mantikè a été prise en compte dans les études sur la réflexion théorique dans l’Antiquité,en se fondant plus spécialement sur le dialogue homonyme de Cicéron, le De divinatione.Ce texte, qui expose de façon critique les principales positions de la philosophie grecque et hellénistique sur la divination, constitue un point de départ obligé pour toute investigation sur la pensée antique relative à la divination,comme en témoignent les commentaires fournis qu’il a suscités.Or,Cicéron,lui-même un spécialiste en divination en sa qualité d’augure du peuple romain, développe son argumentation à partir de deux points de vue opposés qui se partagent les livres I et II. Cette construction balancée a depuis longtemps posé au lecteur un délicat problème d’interprétation.
L’usage politique de la divination,quand ce ne sont pas ses abus,a fourni un large champ de recherche.Du côté de la divination grecque,l’intérêt s’est porté vers les activités supra-régionales des oracles,ceux d’Apollon principalement – à Delphes, puis à Didymes et Claros en Ionie –, mais aussi ceux de Zeus à Dodone.Du côté de la divination romaine, c’est l’augurat qui était le mode divinatoire le plus sollicité dans la mesure où il offrait des possibilités d’intervention directe dans l’action politique.Dans le même registre,les prodiges,si nombreux dans l’historiographie antique, ont été analysés dans leurs dimensions littéraire,psychologique et politique.Pour la période tardive,à partir du IIIe siècle,M.-Th. Fögen a mis en évidence l’emprise accrue du pouvoir politique jusque dans le domaine des devins professionnels.En examinant plus spécialement le rôle de la divination dans les processus de décision,notre groupe de recherche franco-allemand a pu éclairer de façon significative le rôle joué par la divination dans l’action publique.
Un autre axe d’interrogations a consisté en une analyse comparée des concepts de temps, de futur et de destin dans les diverses aires culturelles de l’Antiquité classique.Mais les grandes entreprises comparatistes furent rares.Même la recherche sur l’astrologie antique s’est surtout concentrée sur des problèmes techniques;rares sont les tentatives pour resituer ces techniques dans le champ des savoirs contemporains et dans la vie quoti dienne.
Ce fut précisément l’un des points de départ de notre réflexion que de resituer les pratiques divinatoires dans la fabrique de la religion et,en confrontant différentes traditions de recherche,de sortir la « divination » du champ isolé, voire autonome,dans lequel elle était confinée pour l’analyser dans le contexte englobant de la communication religieuse.La communication religieuse est une forme de communication dans laquelle le(s) destinataire(s) ou interlocuteur(s) ne peuvent pas faire l’objet d’une vérification empirique.En conséquence, toute tentative de communication avec l’invisible suppose de le construire,de définir l’inconnaissable,de rendre les pouvoirs surnaturels visibles et audibles.Les multiples stratégies rituelles visent, donc,à intensifier,à matérialiser,parfois à monumentaliser,l’effort humain de communication,ce qui ne peut se faire sans spécialistes et sans délimiter des lieux et des temps propres.L’envoi de messages par les hommes utilise des paroles,des objets ou des êtres qui,par l’effet de la formalisation rituelle de la cérémonie,passent du statut de prière verbale ou d’offrande à celui de media capables d’atteindre le(s) interlocuteur(s).À l’inverse,les pratiques rassemblées sous le terme de « divination » donnent le premier rôle à l’autre partenaire – divin – de la communication.Elles doivent matérialiser sa réponse, ce qui fait attestation de sa présence,mais ce qui n’est pas sans risques,par exemple celui de l’incompréhension.
Autant que faire se peut,ces pratiques doivent,donc, dissimuler la nature véritable de cette communication – construite et unilatérale.
Au plan théologique,désigner cet événement comme une « révélation » revient à braquer les feux sur l’agent divin.Dans les occasions divinatoires – qu’elles soient suscitées par une institution de consultation ou « subies » dans les rêves ou les songes éveillés –, la divinité se donne à lire ou à entendre, sinon toujours à voir.On a parfois tendance à réserver le concept de révélation aux trois religions issues d’Abraham, qualifiées précisément de « révélées » parce que l’épiphanie divine est réputée avoir transmis un message qui fut mis pour partie par écrit dans un texte devenu canonique (la Bible et le Coran). Un tel accent sur une manifestation divine,porteuse de message,à contenu rituel ou conceptuel – donc théologique dans les deux cas – existe pareillement dans la représentation romaine,qui plus est rapporté aux temps les plus anciens de Rome.Au plan anthropologique,l’usage du concept de « révélation » permet de rendre compte de déclarations spécifiques ou occasionnelles gratifiées d’un statut d’autorité dans une communauté humaine.
À première vue – c’est du moins la perspective qui a guidé une bonne part de la recherche antérieure –, la divination antique apparaît comme un mode passif d’accès à une connaissance détenue par les dieux,donc comme une soumission à la révélation du futur :
« une connaissance d’une nature spéciale,plus ou moins directe,plus ou moins complète, mais toujours obtenue par voie de révélation surnaturelle,avec ou sans le concours du raisonnement.La divination a pour domaine tout ce que l’esprit humain ne peut connaître par ses seules forces : en premier lieu l’avenir,en tant qu’il échappe à la prévision rationnelle,puis le passé et le présent,dans ce qu’ils ont d’inaccessible à l’investigation ordinaire ».
Les mortels sont soumis à la volonté des dieux et font de leur mieux pour la pénétrer. Différentes techniques peuvent se compléter, voire se concurrencer,afin d’identifier et interpréter les signes signifiants,c’est-à-dire porteurs de messages divins dans la vie quotidienne,ou afin d’offrir aux divinités des occasions d’exprimer leur volonté de la façon la plus claire possible.Lorsque les dieux sont déclarés manifester leur pouvoir à travers les signa qu’ils envoient pour prévenir les hommes d’un manquement ou d’un dysfonctionnement,des rituels,oraculaires (la consultation de l’oracle de Delphes par ex.) ou divinatoires (la consultation des livres sibyllins) permettent d’affronter cette irruption du sacré.
Nous avons déjà signalé en quoi cette fiction de passivité était importante pour les contemporains ; aussi insistent-ils sur l’initiative divine ou sur son caractère arbitraire.La conséquence en est que l’action humaine (ou le refus d’agir) qui s’appuie sur la volonté divine ainsi établie est de facto légitimée.La parole des dieux apparaît comme une forme d’expression de décisions humaines qu‘elle investit de légitimité,donc d’autorité. Cela permet de comprendre l’évolution de l’attitude des pouvoirs publics face à ces pratiques rituelles.Dans la Rome républicaine,les membres de l’élite politique remplissaient les fonctions de spécialistes en divination (les augures) et employaient des techniques (l’observation du vol des oiseaux ou de l’appétit des poulets sacrés) qui étaient facilement manipulables,ou rendues fictives puisque la déclaration de l’observation suffisait à faire office de consultation.En Grèce, les grands oracles supra-régionaux,qui combinaient des composantes de hasard avec des procédures sophistiquées d’interpréta tion/d’exègèsis,affichaient une image de rationalité extérieure sans être tenus par des règles contraignantes.En revanche, la multiplication d’oracles écrits,de prophètes charismatiques,ou de signes envoyés directement par les dieux sans passer par les spécialistes patentés de la communication (prêtres ou prophètes institutionnels) pouvait introduire des manifestations divines non conformes au cours des actes ou des valeurs portés par la société dominante et son élite.
La conception (emic comme etic) d’une divination comme un simple mode passif d’accès à un savoir envoyé par les dieux est manifestement inadéquate pour l’époque impériale.Le processus de consultation apparaît de plus en plus comme une modalité active pour changer le futur.Dès le dernier siècle de la République,secoué par les guerres civiles,puis à partir du règne d’Auguste,les consultations divinatoires,surtout lorsqu’elles concernaient des personnes publiques,pouvaient apparaître comme un moyen d’orienter le futur.De façon récurrente sous tous les règnes,la législation s’est efforcée de prévenir ou de punir les risques subversifs des consultations sur l’avenir de l’État,la vie des princes,voire des maîtres d’esclaves.À époque tardive,au plan public,elle est devenue ce que M.-Th. Fögen a appelé « un monopole du savoir par l’Empereur ».La conception nouvelle du pouvoir impérial recelait en elle-même une modification plus profonde, selon laquelle la compétence religieuse ne résidait plus automatiquement chez les membres de l’élite sociale et politique.Dans un certain nombre de contextes,l’autorité religieuse devint une qualité fondée sur des critères propres.En réaction, les autorités politiques traditionnelles brandirent des accusations de « sorcellerie » ou de « magie ». Avec le débat entre paganisme et christianisme et l’évolution du pouvoir impérial vers un « dominat »,les auteurs chrétiens,comme la législation tardive,ont usé de l’argument pour discréditer toutes les pratiques païennes comme « magiques ».
Au plan cognitif,enfin,l’idée selon laquelle les pratiques divinatoires puissent opérer comme un pouvoir rituel capable d’agir sur le monde repose sur la croyance en une sympathie entre nature et surnature et, donc,en une réciprocité entre les deux mondes,à condition d’accomplir les bons gestes et de proférer les bonnes formules.Cette croyance est une condition nécessaire pour de nombreuses techniques.Sous la République déjà,le choix des protagonistes rituels (celui qui prononcera la prière publique) ou politiques (la première [dite prérogative] unité qui ira voter) était considéré comme un gage important pour la réussite de l’action.La recherche antérieure a généralement identifié ces croyan ces et pratiques comme « magiques »,sans distinguer suffisamment les systématisations anciennes et modernes.
En s’attachant à des contextes culturels et historiques précis,les contributions de ce dossier invitent à un parcours à travers les dimensions cognitive et performative de la divination.(« Plutarque et la divination : la piété d’un prêtre philosophe »),ce parcours part de l’homme de Chéronée, car,comme Cicéron, il allie en sa personne le praticien public et l’exégète,mais,à la différence de l’augure romain, sa conceptualisation de la pratique divinatoire vient étayer l’attitude ritualiste.Les quatre contributions qui suivent ouvrent autant de portes sur les articulations établies entre le champ divinatoire et d’autres canaux possibles de paroles d’autorité.Nicole Belayche (« Les dieux “nomothètes”.Oracles et prescriptions religieuses à l’époque romaine impériale ») s’interroge sur l’éventuelle spécificité des normes révélées par un dieu et replace les oracles « théologiques » d’époque tardive dans l’ensemble contemporain de toutes les productions des sanctuaires oraculaires.Se tournant vers le christianisme en train de délimiter ses frontières et de se donner des structures internes,Katharina Waldner (« Les martyrs comme prophètes.Divination et martyre dans le discours chrétien des ier et iie siècles ») examine le rôle attribué à la qualité prophétique dans la figure émergeante du martyr et l’interprète au regard du contexte culturel de la Seconde sophistique.Opérant une indispensable remontée chronologique,Marcello Carastro (« Quand Tirésias devint un mágos. Divination et magie en Grèce ancienne,ve-ive siècles avant notre ère ») établit les bases idéologiques et épistémologiques sur lesquelles fut construit le couple antithé tique religion et magie qui servira d’outil répressif à l’époque impériale.Dans ce même champ du statut attribué au savoir, Blossom Stefaniw (« Reading Revelation : Allegorical Exegesis in Late Antique Alexandria ») ouvre une piste problématique autre en analysant, dans le milieu multiconfessionnel de l’Alexandrie tardive,comment l’exégèse allégorique reposait sur la conviction de l’existence d’une révélation dans tous les textes de la tradi tion,classique autant que biblique.
Divination et révélation dans les mondes grec et romain.......
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Présager
Le 26/10/2016
Les écoles traditionnelles en management font une grande place à la nécessité,pour les managers,de réduire le plus possible la marge d’incertitude dans leur gestion quotidienne. Ce faisant, elles ont certes magnifié la rationalisation du management mais en même temps,elles ont minimisé l’importance,pour le manager,d’apprendre à composer avec son insécurité.À titre d’exemple,l’approche – planifier,organiser,diriger et contrôler – a été le fer de lance de cette approche en laissant croire que l’on peut contraindre l’incertitude à se plier aux efforts de planification.On peut certes reconnaître,qu’en des temps plus « tranquilles » cette approche avait le mérite de satisfaire tout autant l’esprit cartésien que le besoin de sécurité des managers.En période de turbulence,cependant,cette approche prépare peu les managers à composer avec l’incertitude qui caractérise le management contemporain.
Tout particulièrement en gestion du changement,où par définition l’incertitude est la règle,vouloir la contraindre dans une approche fortement planifiée relève non seulement de l’utopie mais d’un certain irréalisme.La tentation d’enferrer dans une méthodologie serrée, aux vocables parfois enjôleurs,la mise en œuvre d’un changement,qui tient davantage d’un cheminement que d’un processus,vise davantage à rassurer le manager. Aussi contradictoire que cela puisse paraître, il importe aujourd’hui que l’incertitude soit incluse dans un processus de planification qui laisse une large place à l’imprévu dans la mise en œuvre d’un changement.Cette place plus grande accordée à l’impré visible sera compensée par une vision plus claire de l’objectif à atteindre et une ouverture élargie aux opportunités qui se présenteront.Bref,il faut davantage planifier la direction que l’on recherche que les moyens pour y parvenir.Ce faisant, l’incertitude devient davantage une alliée qu’une ennemie !
La mise en œuvre d’un changement ne suit pas un cours linéaire mais emprunte au mouvement de la marée,avec des allers et retours qui ne doivent pas être considérés comme des échecs mais au contraire comme des étapes dont la durée demeure indéterminée.Il ne sert donc à rien, et dans une certaine mesure cela est même contre productif,de tenter d’établir ces étapes comme autant de moments qui doivent se dérouler selon des échéanciers prévus dans le temps et dans une séquence précise.
Plus le changement est de type deux,c’est-à-dire qu’il touche à une remise en cause des paradigmes antérieurs,plus on doit laisser la place à de nombreux méandres qui permettent la reprise de souffle,l’intégration du chemin parcouru et le recentrage sur l’objectif visé. La mise en œuvre d’un changement ne peut être considérée comme une course contre la montre que dans la mesure où le manager a l’assurance que la forte majorité de ceux et celles qu’il entend mener vers ce changement ont acquis la nécessité du changement proposé. Autrement,la planification devient davantage perçue comme une contrainte que comme une balise et génère elle-même ses propres obstacles.
C’est pourquoi la mise en œuvre du changement doit impérativement se rattacher à une vision claire de ce qui est recherché afin de pouvoir tirer profit de tout ce qui risque de survenir en cours de route.Ces « éléments de surprise » peuvent être aussitôt intégrés au cheminement de l’ensemble dans la mesure où la destination est omniprésente dans l’esprit de ceux qui progressent vers le nouvel état désiré.Il y a donc une interaction continuelle entre ce qui est recherché par le changement,et qui se traduit dans la vision du manager,et les situations qui surviennent tout au long du cheminement et qui se traduisent alors en opportunités.La destination demeure ainsi toujours plus importante que le chemin pour y parvenir.
Il est bien évident qu’une telle approche exige du manager qu’il renonce à une attitude qui a pour objet de conforter son sentiment habituel de sécurité pour emprunter la route du courage et de l’humilité.En ne cherchant pas à attribuer à une méthodologie ou une planification serrée sa sérénité dans la conduite du changement,mais en travaillant plutôt sur sa capacité à composer avec l’incertitude,il devient le véritable phare qu’il se doit d’être à l’intention de ses employés.Car la caractéristique d’un bon guide est justement reliée au fait qu’il ne peut conduire les autres que là où il s’est déjà rendu ! Et c’est parce qu’il s’y est déjà rendu et qu’il connaît bien le chemin,que le guide sait, tout en proposant le meilleur sentier, qu’il est probable qu’il lui faudra tenir compte de l’imprévu éventuellement.Sa planification vise donc davantage la destination que le chemin à parcourir pour y arriver.
De même le manager doit davantage travailler à réduire son insécurité personnelle à cheminer dans l’incertitude qu’à mettre en œuvre des moyens pour contrer cette même incertitude.Il doit donc délaisser progressivement la fausse sécurité que lui procure son approche rationnelle pour apprendre à se laisser glisser dans ses capacités intuitives. Mais il ne pourra le faire que s’il accepte d’en faire l’apprentissage,donc d’être lui-même en changement,que s’il a l’humilité de reconnaître sa faiblesse à cet égard et que s’il a le courage de s’y lancer.Cette démarche aura l’avantage de lui donner, s’il la mène à bon port, la rigueur et la sérénité du guide de montagne dont les organisations ont davantage besoin en cette période de turbulence.
Conclusion
Comme on peut le constater,une bonne stratégie de changement repose beaucoup plus sur une question d’attitude et d’ouverture à l’incertitude que sur la mise en place d’une méthodologie et une planification serrées.Mais elle n’est possible que dans la mesure où le manager accepte de se confronter à ses démons qui lui font rechercher la sécurité d’un processus au détriment de l’aventure que réserve un cheminement.Sans ce regard sur lui-même qu’il doit porter,sans le courage et l’humilité dont il lui faut faire preuve,le manager cédera à la tentation de se cacher derrière une rationalisation du chemin à parcourir en minimisant la part d’incertitude.Ce faisant, non seulement il se privera d’opportunités intéressantes dans la mise en œuvre de sa vision, mais s’inscrira, tout comme ceux dont il est responsable, dans une fausse sécurité que des évènements imprévisibles se chargeront de venir ébranler.
Le manager aurait intérêt à se rappeler que la route qui conduit au changement est faite de surprises.Ce qui fait que ces dernières sont bonnes ou mauvaises dépend tout autant de son ouverture à l’incertitude que de l’image claire qu’il entretient de sa destination.
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1) passé - 2) présent - 3) futur -
Le 25/10/2016
texte en cours >>>>>>>>>>>>>
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Les différentes manières divinatoires dans l'antiquité qui ont le pouvoir de prédire l'avenir.
http://home.page.ch/pub/henaro@vtx.ch/div_latin.pdf
http://college.belrem.free.fr/loisirom/jeux/jeux.htm
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http://www.dsden93.ac-creteil.fr/spip/IMG/pdf/12._Le_jeu_d_osselets.pdf
http://www.arbredor.com/ebooks/RouePythagore.pdf
http://www.enssib.fr/bibliotheque-numerique/documents/63718-les-oracles-et-la-divination-en-grece-antique-note-de-synthese.pdf
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http://books.openedition.org/pulg/1062?lang=fr
http://orbi.ulg.ac.be/bitstream/2268/33093/1/Winand%20Bibliography%2045%20(D%C3%A9crets%20Henouttaouy).pdf
http://www.revue-circe.uvsq.fr/le-culte-dammon-a-athenes-ve-iiie-siecle-avant-j-c-chronique-dune-integration-avortee/
http://bcs.fltr.ucl.ac.be/FE/FEC-TM.html
https://archive.org/stream/lequadrupleoracl00halb#page/n9/mode/2up
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Le retour d'un ex suite à une séparation
Le 24/10/2016
1) prendre une photo de vous
2) scanner la photo et extraire une copie
3) écrire dans la copie votre nom et prénom
4) faire un coeur : écrire à l'intérieur ( mon amour )
5) mettre dans une enveloppe
6) enterrer l'enveloppe près de sa maison
7) prenez ou marcher tout les jours sur sa route jusq'à sa rencontre
8) propose lui ( elle ) de prendre un verre de préférence dans un bar
9) à la fin lui ( elle ) proposer de se revoir
10) répéter plusieurs fois les RV
11) soyez patient ( ente ) un vrais miracle va se produire......
Madame,monsieur,
Cette méthode unique et certifiée m'appartient.Resultat d'un accompagnement satisfaissant et réel.Avant tout,il faut savoir que n'est pas une blague pour vous influencer mais une certitude.Il faut le vouloi et le désirer personnellement et vraiment pour obtenir un vrais résultat.Pas besoin d'un coach mais si besoin être accompagné dans cette démarche,seulement un vrais médium ou un vrais voyant de vocation peuvent vous aider.Pas sérieux (euse ) s'abstenir ! car la douleur d'une rupture sentimentale est immense.N'existe aucun médicament pour soulager et guérir le syndrome de la maladie d'Amour..
bruno mafrica 24/10/2016
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