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Le 07/09/2018
la Providence qui veut faire avancer le christianisme a dû préalablement écarter les prêtres,et ainsi on pourrait en quelque façon assurer que l'ère du christianisme en esprit et en vérité ne commence que depuis l'abolition de l'empire sacerdotal.»Ce sur quoi insistait par ailleurs Saint-Martin, c’est que les prêtres avaient entièrement oublié les vérités fondatrices du christianisme,au point même de représenter aujourd’hui un obstacle à leur compréhension,en particulier pour les âmes désireuses des connaissances véritables qu’on cache à leurs yeux. Il soulignait ainsi : « Ce sont les prêtres qui ont retardé ou perdu le christianisme,la Providence qui veut faire avancer le christianisme a dû préalablement écarter les prêtres,et ainsi on pourrait en quelque façon assurer que l'ère du christianisme en esprit et en vérité ne commence que depuis l'abolition de l'empire sacerdotal;car lorsque le Christ est venu,son temps n'était encore qu'au millénaire de l'enfance,et il devait croître lentement au travers de toutes les humeurs corrosives dont son ennemi devait chercher à l'infecter.Aujourd'hui il a acquis un âge de plus,et cet âge étant une génération naturelle doit donner au christianisme une vigueur,une pureté,une vie,dont il ne pouvait pas jouir encore à sa naissance..»Saint-Martin soutiendra d'ailleurs explicitement un point de vue assez partagé,montrant bien l’influence de certaines thèses sur le courant illuministe, éclairant très nettement la nature des sources de la doctrine initiatique : « Dans les premiers siècles de notre ère,les saints pères qui n'avaient déjà plus qu'un reflet et qu'un historique du vrai christianisme… puisèrent chez les célèbres philosophes de l'antiquité plusieurs points d'une doctrine occulte,qu'ils ne pouvaient expliquer que par la lettre de l'évangile,n'ayant plus la clef du véritable christianisme. » (Le ministère de l’homme-esprit, 1802).En écho direct aux thèses de Saint-Martin,la conviction profonde de Willermoz et des frères qui l’entouraient,et qui s’imposa à eux sous l’influence des enseignements de Martinès de Pasqually,participa de cette idée que l’institution ecclésiastique avait perdu au cours des âges,non seulement le sens de son sacerdoce,mais qu’en plus elle était devenue hostile à l’essence de l’authentique christianisme.
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Le 07/09/2018
Saint-Martin,dans son plan,se fonde sur la nécessaire explication préalable de la nature de l'homme afin de conduire plus avant son raisonnement,et très habilement et avec un art consommé de la pédagogie théosophique,amène son lecteur à découvrir le lien intime qui relie nos connaissances au Principe supérieur qui est à leur source.Il explique que subsiste en chaque être une authentique capacité à retourner et retrouver « l'Unité » première,à rencontrer en lui la source lumineuse de l’Esprit,et qu’il est donc toujours possible de réaliser,sous certaines conditions bien évidemment, une salutaire harmonie entre la nature de l'homme et la Divinité dans la mesure où,par le canal d’un cœur éclairé, l’esprit peut être bénéficiaire de lumières intimes rayonnant d’une ineffable connaissance par laquelle le Verbe divin Lui-même se révèle dans l'âme ; « Révélation » en quelque sorte,en quoi d’ailleurs consista le christianisme à son origine tel qu’il se présenta selon le Philosophe Inconnu,le Christ ayant annoncé à la Samaritaine qu’il convenait à présent d’adorer Dieu en « Esprit et en vérité » (Jean IV, 23-24).Saint-Martin prévint ainsi dans sa Préface : « Cependant, quoique la lumière soit faite pour tous les yeux,il est encore plus certain que tous les yeux ne sont pas faits pour la voir dans son éclat. (...) le petit nombre des hommes dépositaires des vérités que j'annonce est voué à la prudence et à la discrétion par les engagements les plus formels. »
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Le 06/09/2018
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Média # 107
Le 06/09/2018
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Myr et Myroska mars 1957. Ch de M-pXqK0hhDM_Q |
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