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Le 07/09/2018

 
L’illuminisme soutient des thèses originales,dont l’une sur la Création à la base du système doctrinal de Martinès de Pasqually– idée commune à tout « l’illuminisme » -mais inacceptables pour la dognatique de l'Eglise.C’est pourtant ce que va soutenir,avec une constante insistance,Martinès de Pasqually,qui en fera même,non seulement le thème principal de son Traité sur la réintégration des êtres,mais l’axe,le fondement initial et premier sur lequel s’appuiera toute sa doctrine de la < réintégration >,puisque cette doctrine, repose,d’abord et avant tout,sur une conception postulant le caractère <  nécessaire > de la Création répondant à un drame sans lequel il n’y aurait jamais eu ni matière,ni monde créé,ni expulsion des esprits – dont Adam - de l’immensité céleste.Cette idée d’une Création contrainte afin de punir et enserrer les démons,enfermant ensuite Adam et toute sa postérité,dans la matière en punition de la prévarication,est donc la « Clé conceptuelle » de toute la doctrine de la réintégration qui,si non comprise ou,comme le plus souvent, ignorée,voit s’effondrer toutes les spéculations au sujet de Martinès et sa pensée.Ce terrible dépouillement de son « corps de gloire »,pour être précipité dans les fers ténébreux de la matière,nous est expliqué ainsi par Martinès,qui prend exemple sur l’Incarnation du Divin Réparateur pour mieux nous montrer ce qui est advenu,pour sa terrible punition,à notre ancêtre Adam : « Cette formation corporelle du Christ nous retrace l'incorporisation matérielle du premier homme, qui,après sa prévarication,fut dépouillé de son corps de gloire et en prit lui-même un de matière grossière,en se précipitant dans les entrailles de la terre.Car, avant que cet esprit divin doublement puissant et supérieur à tout être émané vînt opérer la justice divine parmi les hommes,il habitait le cercle pur et glorieux de l'immensité divine. Mais lorsqu'il fut député par le Créateur,il quitta cette demeure spirituelle pour venir se renfermer dans le sein d'une fille vierge.Or,l'abandon que fait ce mineur Christ de son véritable séjour ne nous rappelle-t-il pas l'expulsion du premier homme de son corps de gloire ? L'entrée de ce majeur spirituel,ou verbe du Créateur,dans le corps d'une fille vierge ne nous rappelle-t-elle pas clairement l'entrée du premier mineur dans les abîmes de la terre,pour se revêtir d'un corps de matière ? » (Traité sur la réintégration des êtres).

 

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Le 07/09/2018

La doctrine de l’illuminisme : perte du corps de gloire d’Adam et enfermement dans la matière.Pour comprendre en quoi l’illuminisme récuse et s’écarte des positions dogmatiques de l’Eglise,bien souvent en des termes relativement rigoureux,il convient préalablement de considérer que ce courant est à la croisée de très nombreuses influences, puisqu’il s’est nourri des échos des Béguinages,des « Frères du Libre Esprit »,de la Réforme,de la diffusion d'écrits hermétiques,des textes des kabbalistes chrétiens de la Renaissance,des traductions des ouvrages des penseurs et philosophes de l'antiquité, des écrits des visionnaires,le tout porté par le souffle d'un puissant renouveau mystique qui engloba les divers cercles spirituels en Europe.Le courant illuministe s'étendit ainsi sur une longue période de temps, globalement du début du XVIIIe siècle au moment où les loges opératives s'ouvraient à des lettrés n'exerçant pas le « métier »,jusqu'aux premières années du XIXe siècle,disons à la mort de Jean-Baptiste Willermoz en 1824 si l'on souhaite vraiment une date,puisqu'il en fut sans doute le dernier et l'ultime représentant majeur à disparaître.La vérité de la franc-maçonnerie,c'est la gnose, illuminatrice… »Cette « gnose illuminatrice »,repose en fait sur une conception de la « génération divine »,une théogonie (Θεογονία) portant sur l’œuvre de développement touchant à la vie divine et à ses différents épisodes (révolte des anges,chute des premiers esprits,préexistence immatérielle d’Adam,matière ténébreuse,monde créé corrompu,etc.).A cet égard,et ce point est essentiel à la bonne compréhension du sujet, l’illuminisme va s’appuyer sur des thèses originales,dont l’une,placée à la base de tout le système doctrinal de Martinès de Pasqually – mais cette idée est commune aux principaux penseurs dit « illuministes » - énonce une théorie de la Création très différente de celle soutenue par l’Eglise,puisque cette théorie affirme qu’Adam fut primitivement un esprit pur identique aux anges qui, en raison de son péché,de sa faute originelle,fut enfermé dans un corps de matière pour sa punition.Cette théorie heurte de plein fouet l’enseignement de l’Eglise pour laquelle,si la matière a été abîmée par le péché originel,elle n’a jamais été une « prison » conçue pour enfermer les démons,ou pire encore un homme,qui aurait été « dépouillé » de sa nature primitive glorieuse pour être projeté dans un corps de matière.Ces propositions,que l'on retrouve chez aussi bien chez Martinès,Willermoz ou Saint-Martin,sont absolument inacceptables pour la dogmatique de l’Eglise.

 

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Le 07/09/2018

 
La doctrine de l’illuminisme : perte du corps de gloire d’Adam et enfermement dans la matière.Pour comprendre en quoi l’illuminisme récuse et s’écarte des positions dogmatiques de l’Eglise,bien souvent en des termes relativement rigoureux,il convient préalablement de considérer que ce courant est à la croisée de très nombreuses influences, puisqu’il s’est nourri des échos des Béguinages,des « Frères du Libre Esprit »,de la Réforme,de la diffusion d'écrits hermétiques,des textes des kabbalistes chrétiens de la Renaissance,des traductions des ouvrages des penseurs et philosophes de l'antiquité, des écrits des visionnaires,le tout porté par le souffle d'un puissant renouveau mystique qui engloba les divers cercles spirituels en Europe.Le courant illuministe s'étendit ainsi sur une longue période de temps, globalement du début du XVIIIe siècle au moment où les loges opératives s'ouvraient à des lettrés n'exerçant pas le « métier »,jusqu'aux premières années du XIXe siècle,disons à la mort de Jean-Baptiste Willermoz en 1824 si l'on souhaite vraiment une date,puisqu'il en fut sans doute le dernier et l'ultime représentant majeur à disparaître.La vérité de la franc-maçonnerie,c'est la gnose, illuminatrice… »Cette « gnose illuminatrice »,repose en fait sur une conception de la « génération divine »,une théogonie (Θεογονία) portant sur l’œuvre de développement touchant à la vie divine et à ses différents épisodes (révolte des anges,chute des premiers esprits,préexistence immatérielle d’Adam,matière ténébreuse,monde créé corrompu,etc.).A cet égard,et ce point est essentiel à la bonne compréhension du sujet, l’illuminisme va s’appuyer sur des thèses originales,dont l’une,placée à la base de tout le système doctrinal de Martinès de Pasqually – mais cette idée est commune aux principaux penseurs dit « illuministes » - énonce une théorie de la Création très différente de celle soutenue par l’Eglise,puisque cette théorie affirme qu’Adam fut primitivement un esprit pur identique aux anges qui, en raison de son péché,de sa faute originelle,fut enfermé dans un corps de matière pour sa punition.Cette théorie heurte de plein fouet l’enseignement de l’Eglise pour laquelle,si la matière a été abîmée par le péché originel,elle n’a jamais été une « prison » conçue pour enfermer les démons,ou pire encore un homme,qui aurait été « dépouillé » de sa nature primitive glorieuse pour être projeté dans un corps de matière.Ces propositions,que l'on retrouve chez aussi bien chez Martinès,Willermoz ou Saint-Martin, sont absolument inacceptables pour la dogmatique de l’Eglise.

 

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Le 07/09/2018

 
Voici ce qu’écrit Willermoz sur le sujet,en des expressions qui ne manquent pas d'une certaine rigueur : «Nous ne pouvions donc pas passer sous silence cette classe devenue la plus intolérante,la plus obstinée dans son système,et la plus dangereuse,puisqu’elle se glorifie quelques fois de son ignorance.Ceux qui la composent,hardis et tranchants dans leurs décisions,présomptueux dans leurs prétentions,et dominés, peut être sans s’en douter par un certain orgueil sacerdotal,qui souvent saisit les cœurs les plus humbles,qui tend à identifier leur personnes avec le sacré caractère dont elles sont revêtus,et affectent trop habilement le ton et le langage dédaigneux d’une morgue théologique,qui décèle le dépit secret d’ignorer ce qui est connu,révéré et recherché par d’autres hommes estimables,instruits et très religieux.Ils s’abusent enfin jusqu’à vouloir persuader que tout ce qui n’est plus connu d’eux ni des professeurs de leurs premières études est faux et illusoire,et n’est qu’un tissu d’erreurs et de nouveautés dangereuses contre lesquelles on ne saurait trop se tenir en garde.Souhaitons qu’ils reconnaissent leur erreur,et qu’ils reviennent de leurs funestes préventions,qui ne peuvent que les priver pour toujours de ce qui faisait la force et la consolation de leurs prédécesseurs dans le saint ministère qu’ils exercent. »

 

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Le 07/09/2018

 
L’institution ecclésiastique,soutinrent les initiés au XVIIIe siècle,a perdu au cours des âges,non seulement le sens de son sacerdoce,«Cette classe [sacerdotale] devenue la plus intolérante,la plus obstinée dans son système,et la plus dangereuse,puisqu’elle se glorifie quelques fois de son ignorance.Ceux qui la composent (…) s’abusent jusqu’à vouloir persuader que tout ce qui n’est plus connu d’eux…. est faux et illusoire, et n’est qu’un tissu d’erreurs et de nouveautés dangereuses contre lesquelles on ne saurait trop se tenir en garde.Souhaitons qu’ils reconnaissent leur erreur… »
Bibliothèque Nationale de Paris, 1806-1818.